FC Nantes: Les retrouvailles entre Kita et Der Zakarian s'annoncent électriques !
FOOTBALL•Un an et demi après la rupture, le torchon brûle toujours entre l’ancien entraîneur nantais et son ex-patron…Charles Guyard
L'essentiel
- Michel Der Zakarian ne sait pas s'il serrera la main de son ancien président.
- Waldemar Kita reproche à son ex-entraîneur de manquer d'élégance.
Il va y avoir du vent à la Mosson samedi soir. Ou plutôt des vents, en marge de Montpellier-Nantes. L’avis de tempête est parti en début de semaine lorsque, sur France Bleu Loire-Océan, Michel Der Zakarian s’est montré évasif sur son intention de saluer son ancien patron, Waldemar Kita. « Je n’ai pas dit que je ne lui serrerai pas la main, je verrai comment je serai luné ! », lâche aujourd’hui mi-amusé l’entraîneur héraultais.
Le président du FC Nantes, lui, a déjà traduit cette hésitation comme un refus catégorique. « J’ai entendu dire qu’il ne voulait pas me serrer la main, mais qui vous dit que je le veux, moi ? », interroge l’homme d’affaires. A l’origine de la discorde, il y a cette phrase, prononcée par le technicien alors en poste au FCN en avril 2016 à l’issue d’un déplacement à Marseille : « Je n’ai plus envie de travailler avec M. Kita ». Le contexte ? En fin de contrat à la fin de la saison, MDZ a vainement attendu un signe de la part de son patron pour une éventuelle prolongation.
Lui par contre n’était pas très gentil avec moi
Un an et demi plus tard, le propos grésille encore dans l’oreille du principal intéressé. « Je n’ai jamais dit de mauvaises choses sur lui et je n’ai pas dit non plus que je ne voulais plus travailler avec lui mais que je souhaitais une certaine philosophie pour le club. Est-ce que c’est méchant ça ? Lui par contre n’était pas très gentil avec moi… Je n’en veux à personne, je ne suis jaloux de personne et je ne critique pas, s’emporte M. Kita. Je reste le premier reconnaissant du travail accompli mais il ne faut pas oublier qu’il n’était pas seul ! On lui a donné des moyens pour le faire, la preuve, à Clermont et à Reims, il n’a pas réussi à faire ce qu’il avait fait avec moi (monter en L1, NDLR). » Pour le coach le plus résistant sous l’ère Kita, la raison de la rupture est pourtant simple : « J’ai réussi mon pari avec le staff alors que je n’avais pas les mêmes moyens qu’ont pu ensuite avoir les autres pour recruter, et il n’y avait plus d’écoute sur certains joueurs que je voulais. J’ai senti que le courant ne passait plus. »
Malgré cela, les retrouvailles pourraient quand même bien être électriques, samedi…