FOOTBALLLe management sans concession de Ranieri au FC Nantes

FC Nantes: «Je suis démocratique, si tu fais ce que je veux», prévient Ranieri

FOOTBALLDans un entretien paru ce mercredi dans « Ouest-France », l’entraîneur des Canaris évoque sa méthode et le mercato d’été…
La discipline au coeur de la méthode Renieri.
La discipline au coeur de la méthode Renieri. - JEAN-FRANCOIS MONIER
Ch.G.

Ch.G.

L'essentiel

  • Le coach italien entend se montrer inflexible avec les joueurs qui ne respecteraient pas la ligne de conduite.
  • Le mercato d’été lui laisse un goût d’inachevé.

Les Canaris sont prévenus, le management selon Claudio Ranieri ne souffre d’aucune contestation. « Je suis démocratique, si tu fais ce que je veux, lance l’entraîneur du FC Nantes dans les colonnes de Ouest-France, ce mercredi. Si tu ne le fais pas une fois, puis une deuxième fois… tu es mort ». Dans un long entretien, le Mister (65 ans) décrypte sa méthode et, sous ses airs de gentil papy, avoue sa capacité à s’emporter, au point de « lever la table ». Pour ceux qui ont déjà eu les tympans mis à rude épreuve avec Michel Der Zakarian et, plus récemment, le bouillonnant Sergio Conçeicao, pas de quoi vraiment trembler cependant…

Pas satisfait du mercato !

D’ailleurs, l’Italien est un sentimental. « J’aime ces joueurs », rassure-t-il lorsqu’il s’agit d’évoquer ses premiers mois passés à la Jonelière, marqués par une campagne de recrutement en demi-teinte. « Si je suis content [du mercato], c’est non », lâche Ranieri qui reconnaît que, sur ce sujet, le président Kita a « fait son maximum » pour le satisfaire. Même s’il est ici mesuré, le constat n’est pas sans rappeler celui, plus offensif, dressé un an plus tôt par l’un de ses prédécesseurs, René Girard, lequel avait parlé dans nos colonnes d’une « journée de merde » pour évoquer les dernières vingt-quatre heures du marché…

En tout cas, Ranieri, lui, en est certain, « si je dis [au président Kita] qu’il me manque un joueur, il le fera en décembre ». Sera-t-il néanmoins encore en poste à Nantes à mi-parcours ? Le technicien a préféré jouer la prudence et ne pas se porter acquéreur dans les environs : « A Leicester, j’ai acheté une maison, mais je me suis fait virer […]. Ma femme m’a dit d’attendre ».