FOOTBALL«On est comme des gosses de voir Ranieri ici», avoue Rongier

FC Nantes: «On est un peu comme des gosses de voir un coach comme Ranieri ici», avoue Rongier

FOOTBALLLe milieu de terrain nantais parle du départ surprise de Conceição et de la méthode Ranieri...
Valentin Rongier face à Caen.
Valentin Rongier face à Caen. - CHARLY TRIBALLEAU / AFP
David Phelippeau

David Phelippeau

L'essentiel

  • Valentin Rongier raconte comment il a appris le départ de Sergio Conceição
  • Le milieu de terrain loue la qualité du travail de Ranieri depuis son arrivée

Cela fait une semaine qu’il est arrivé et Claudio Ranieri semble déjà faire l’unanimité. Le nouvel entraîneur du FCN a déjà posé sa patte à la Jonelière. Le milieu de terrain Valentin Rongier, qui part en stage lundi matin à Annecy avec 25 autres joueurs, l’explique.

Comment avez-vous compris que Sergio Conceição quittait le club ?

Je l’ai vu la première fois quand il y a eu la rumeur évoquée sur les réseaux sociaux. J’étais sceptique car on voit de tout sur les réseaux sociaux. Je me disais qu’il fallait se méfier… Jusqu’au moment où il y a eu les déclarations du président. J’ai compris que c’était donc sérieux. C’est un choc forcément car tout était fait pour qu’il s’installe sur la durée au club.

Etiez-vous inquiet à ce moment-là ?

On n’a pas eu le trop le temps de s’inquiéter car le président Kita a été très efficace et a su rebondir de belle manière en faisant venir M. Ranieri.

Ce départ a-t-il gâché vos vacances ?

Ça ne gâche pas les vacances car j’étais heureux d’y être. Et puis, c’est le football… Des gens viennent, partent. Les joueurs le font, les entraîneurs aussi. Je m’entendais bien avec lui donc j’ai été forcément déçu. Le président a ramené un entraîneur de classe internationale donc c’est très bien pour nous.

Conceição a dit au revoir aux supporters sur les réseaux sociaux. Avez-vous reçu un message de sa part ?

Non, on n’a pas eu de mots pour dire vraiment au revoir. J’ai eu son staff qui m’a dit au revoir de sa part. On doit aussi comprendre la situation de Conceição. Ça sort du cadre du foot avec sa femme qui est malade. Il a ses raisons.

Comment s’est passée la reprise avec le nouveau staff ?

Il est vraiment à l’écoute, très pro. Sur cet aspect-là, ça ne change pas beaucoup car le staff de Conceiçao ne laissait pas grand-chose au hasard. Tous les jours, il y a des tests, ils nous font découvrir des machines sur lesquelles on va travailler toute l’année. Chaque détail compte. On mange ensemble le matin et le midi. Moi, je m’y retrouve.

Ça bosse beaucoup visiblement ?

On a doublé tous les jours sauf hier [samedi]. Forcément, ça tire un petit peu car les corps ne sont pas encore habitués aux efforts.

Qu’est ce qui change dans la préparation par rapport à il y a un an (staff de René Girard) ?

L’année dernière, on avait commencé avec René Girard et son staff par faire uniquement des footings. Là, on n’en a pas fait. On est allés directement sur le terrain. On a fait du jeu, des courses. On n’a pas attendu trois ou quatre jours pour faire les tests. Dès le deuxième jour, on les a faits.

C’est une pression supplémentaire d’avoir un coach comme Ranieri ?

C’est déjà beaucoup de fierté. Avoir un entraîneur comme ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut prendre conscience qu’on a de la chance. C’est très bien sur le CV d’être entraîné par un coach comme ça. Il ne peut que nous apporter de par son expérience et les résultats obtenus. C’est l’excitation aussi. On est un peu comme des gosses de voir un coach comme ça arriver à Nantes. On ne s’y attendait pas. Il faut qu’on savoure et qu’on soit très sérieux.

Comment est l’ambiance dans le groupe ?

Tout le monde est souriant. Aucun joueur ne tire le groupe vers le bas. Le discours du coach actuel est assez similaire à celui de Conceição au niveau tactique. Ils ont les mêmes bases au niveau du travail défensif et des sorties de ballons. Ce qui fait qu’on n’est pas perdus. Dans sa façon de voir le foot, oui, je m’y retrouve.

De voir autant de monde à un entraînement, ça vous inspire quoi ?

C’est très bien de voir autant d’engouement autour du FCN. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de monde à un entraînement. Ça prouve que toute la ville est derrière nous. Si on n’avait pas aussi bien fini la saison dernière, il n’y aurait pas autant de monde je pense.