POLITIQUELe perchoir? «Une lourde responsabilité», estime Sophie Errante

Nantes: «C'est une lourde responsabilité», estime Sophie Errante, candidate au perchoir

POLITIQUELa députée de la 10e circonscription de Loire-Atlantique fera face à François de Rugy et Brigitte Bourguignon...
Clément Carpentier

Clément Carpentier

Sophie Errante s’y prépare. Ce mardi en fin d’après-midi, elle en saura un peu plus sur son avenir. L’ex-députée socialiste, aujourd’hui passée chez la République en marche fait partie des trois candidats, à avoir déclaré sa candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale. A 24h du vote (15h, ce mardi), elle se confie à 20 Minutes.

Comment abordez-vous cette élection ?

C’est une lourde responsabilité. C’est le 4e personnage de l’État. J’en ai pris la pleine mesure. Il va falloir être capable de s’entendre avec tout le monde si je suis élue. Mais, il y a l’expérience que j’ai accumulé ces dernières années qui peut m’aider.

Cela reste un peu l’inconnu pour vous le perchoir ?

J’ai travaillé pas mal de fois avec Claude Bartolone sur différents dossiers entre 2012 et 2017. Donc, je pense savoir un peu ce que l’on attend de la personne qui s’y trouve. Et puis, on n’est pas seul. Il y a plein de personnes compétentes autour de nous.

Est-ce que vous pensez que votre manque de visibilité peut jouer contre vous ?

C’est vrai qu’avec Brigitte (Bourguignon), nous sommes des députés de l’ombre. On ne fait pas les plateaux de télévision tous les jours donc nous sommes forcément moins médiatiques. Contrairement à François de Rugy. Mais, j’ai des soutiens notamment du monde économique.

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On parle beaucoup de l’élection d’une femme au perchoir…

Oui, on en parle pas mal aussi entre nous dans le mouvement. Cela permettrait de laisser entrevoir le champ des possibles dans la continuité de l’élection d’Emmanuel Macron.

Face à ces centaines de députés, il faudra avoir du caractère, non ?

Tout d’abord, je pense qu’il faut de la bienveillance et du respect entre nous. Après, il faudra afficher de la fermeté et de la détermination pour pouvoir avancer notamment dans les débats. Mais, je fais surtout confiance à l’intelligence des personnes.

Quelle sera votre priorité ?

Il faut rétablir à tout prix la confiance entre les Français et leurs parlementaires. Notre image est très mauvaise aujourd’hui notamment avec les réseaux sociaux où on nous voit dormir ou être absent de l’Assemblée. On ne nous met pas en valeur. Il faut que ça change. Pour ça, il faut remettre en avant la réalité du travail de parlementaire.