ELECTIONSLa France insoumise se voit comme «la nouvelle force d'opposition»

Législatives: La France insoumise se voit comme «la nouvelle force d'opposition» en Loire-Atlantique

ELECTIONSEn Loire-Atlantique, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon est arrivé en deuxième position à l’issue du premier tour des législatives, dimanche…
Julie Urbach

Julie Urbach

L'essentiel

  • Comme lors du premier tour de la présidentielle, la France insoumise a tiré son épingle du jeu, dimanche soir, en Loire-Atlantique
  • Quatre candidats du mouvement de Jean-Luc Mélenchon sont en ballottage défavorable, distancés par les représentants de La République en marche

Ce sont eux qui ont le mieux résisté à la vague présidentielle. Au lendemain du premier tour des élections législatives, le bilan est plutôt positif chez les candidats de la France insoumise de Loire-Atlantique.

S’ils arrivent loin derrière ceux du mouvement d’Emmanuel Macron, qui se placent en tête dans les dix circonscriptions du département, ils représentent la deuxième force politique du département, avec 14,28 % des voix, devant Les Républicains. Quatre candidats du mouvement de Jean-Luc Mélenchon se trouvent même en ballottage, même s'il est défavorable.

« Dégagisme assumé »

Si le mouvement perd ici dix points par rapport au premier tour de l’élection présidentielle (il se plaçait déjà en deuxième position), « nous représentons la nouvelle force d’opposition, juge Vincent Egron, qualifié sur la 4e circonscription. C’est dommage que la mobilisation n’ait pas été au rendez-vous et c’est ce qui a mis en échec six d’entre nous. Mais nous avions déjà tracé notre sillon sur les terres les plus à gauche, dans lesquelles certains ténors ont été éliminés ».

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Dans le détail, la France insoumise se retrouve au second tour dans les 2e, 3e, 4e et 8e circonscriptions, mettant au tapis plusieurs figures locales du PS tels Alain Robert ou Dominique Raimbourg (qui briguait un troisième mandat). « C’est une forme de dégagisme que l’on assume, avance Carole Mallard, qui a recueilli 15,83 % des voix sur la 2e circonscription. Il y a eu aussi un regain d’intérêt pour la politique, avec cet essor de partis citoyens, auquel nous avons fortement contribué. »



Ils misent sur la participation

Pour autant, accéder à l’Assemblée nationale dimanche prochain ne sera pas une mince affaire pour les quatre candidats toujours en lice. « Pour l’emporter, il faut gagner dix points de participation, nous repartons en campagne tambour battant, calcule Vincent Egron. Il faudra aussi que toutes les forces de gauche et écologistes se joignent à nous, et l’écart peut se resserrer sensiblement. »

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Un calcul fragile tant l’union de la gauche est difficile, comme l’a montré l’éclatement des forces dès le premier tour. Sur la première circonscription par exemple, le PCF et La France insoumise, respectivement à la 4e et à la 3e place totalisent 7,25 et 12% des voix. Des scores qui, additionnés, auraient en théorie permis de détrôner le candidat des Républicains Julien Bainvel, qualifié avec 17,24%.