L’information est tombée ce mercredi matin et c’est le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France qui l’a dévoilée. Michel Der Zakarian, l’actuel entraîneur de Reims (L2, 4e) et sur le banc nantais en 2007-2008, puis de 2012 à 2016, réclame près de 240.000 euros à Nantes. Cette somme correspond à une prime d’ancienneté de 184.290 euros, prévue dans le règlement de la charte du football professionnel, plus 50.000 euros au titre du préjudice moral et 5.000 euros de frais d’avocat, soit un total de 239.290 euros.

L’ancien coach des Canaris s’appuie sur l’article 662 de la Charte du football professionnel : « Une indemnité d’ancienneté sera versée à tout entraîneur en charge de la direction technique de l’équipe professionnelle dans un club qui ne lui renouvellera pas son contrat dans la même fonction et à salaire au moins égal s’il exerçait dans cette fonction au sein de ce club pendant au moins 4 saisons. Le montant de celle-ci sera égal au salaire mensuel moyen de la dernière saison par année de présence à partir du début du premier contrat. Cette indemnité ne pourra excéder six mois du salaire défini ci-dessus. Si l’entraîneur quitte son club de sa propre initiative, il perd le bénéfice de l’indemnité. »

Il a annoncé lui-même son départ…

C’est d’ailleurs sur ce dernier argument que s’est fondée la commission juridique de la LFP pour débouter Der Zakarian en décembre. Et pour cause : l’entraîneur nantais (qui était en fin de contrat) avait annoncé devant les caméras de beIN Sport, après un match à Marseille (1-1) en avril 2016, qu’il ne souhaitait pas poursuivre son aventure au FCN. C’est la première fois que la commission juridique de la LFP donne raison à un club dans ce genre de litige…

Débouté en décembre, Der Zakarian s’est donc tourné vers la commission nationale paritaire de la Ligue. S’il venait à perdre encore, il pourrait bien finir devant les prud’hommes.