Depuis l’arrivée de Sergio Conceição mi-décembre sur le banc, Maxime Dupé est passé par tous les statuts et tous les états. Numéro 2 en début de saison (sous René Girard), le Breton a été relégué au rang du numéro 3 quelques jours après l’arrivée du Portugais. A l’époque, Conceição lui aurait reproché quelques kilos superflus et son attitude. « J’ai eu une période compliquée à son arrivée… », a reconnu, ce jeudi, le gardien de but formé à la Jonelière.

Nouveau rebondissement. Toujours en décembre, Rémy Riou se blesse à la cheville lors de la victoire (2-0) du FCN à Angers, mais c’est pourtant bien Maxime Dupé (au lieu de Quentin Braat, devenu n°2 entre-temps) qui garde la cage lors du dernier match de l’année contre Montpellier (1-0). Il enchaîne alors sept matchs dans la peau du titulaire car la blessure de Riou traîne en longueur… Il redevient numéro 2 au retour de l’ancien Lyonnais. Jusqu’à ce match de dimanche, à Monaco (4-0). « J’ai su que j’allais jouer deux heures avant, reconnaît Dupé. J’ai été forcément surpris. Quand on est numéro 2, on dit toujours qu’on est prêt mais ça fait bizarre… »

Dupé sera-t-il titulaire encore samedi à Montpellier ? « Je n’ai aucune certitude », répond tout à trac l’intéressé. D’autant que le coach n’a pas éclairci le sujet, dimanche dernier, après la déroute monégasque (4-0). « Je ne sais pas ce qui va se passer pour la suite. Nantes me paie pour faire des choix. Il n’y a pas de n°1, ni de n°2. » Aucune hiérarchie claire ne se dégage. « Je ne sais pas vraiment à quel poste me situer, admet Dupé. Je prends ce qu’on me donne. Mais, je le vis bien. Tant que je joue, je suis heureux. »

Et se sent-il au même niveau ou même supérieur à son concurrent (Riou) aujourd’hui ? « Je ne me sens pas inférieur à lui, mais c’est au coach de faire ses choix et à nous de les respecter… », lâche Dupé, sous contrat jusqu’en juin 2018 à Nantes. Puis, il conclut : « Je n’ai pas envie de passer ma carrière de footballeur sur un banc… » Ça tombe bien, il devrait être aligné d’entrée à Montpellier. A lui de faire ses preuves.