FOOTBALL«C'est chiant, ça travaille un peu malgré tout...», regrette Yacine Bammou

FC Nantes: «C'est chiant, ça travaille un peu malgré tout...», regrette Yacine Bammou

FOOTBALLL'attaquant nantais ne comprend pas vraiment pourquoi une partie des supporters le sifflent...
David Phelippeau

David Phelippeau

Il ne comprend toujours pas et espère de tout cœur que ça va s’arrêter. Depuis plusieurs semaines, Yacine Bammou a été pris en grippe par une partie du public nantais. « Il ne faut pas oublier tout ce que j’ai fait pour le club depuis que je suis là, explique, un peu dépité, l’attaquant. Je mouille le maillot à chaque match, ils le savent. Ça ne fait pas plaisir à entendre. Je pense que ça va s’arrêter… » Il croise les doigts en tout cas. « J’espère un but pour calmer tout ça, mais je ne sais même pas pourquoi je dis "calmer" car je ne comprends pas les raisons », observe-t-il.

Les sifflets contre le Canari d’une frange de fans nantais seraient liés à l’altercation qui a eu lieu en novembre dernier entre Bammou et son (ancien) partenaire, Aristeguieta, lors de la défaite à Paris (2-0). Rappel des faits : après une frappe trop croisée de Bammou, l’international vénézuélien s’était plaint de ne pas avoir reçu le ballon. S’en était suivi un petit accrochage verbal entre les deux hommes. Bammou avait alors sommé Aristeguieta de « fermer [t] a gueule… »

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L’international marocain se souvient de cet épisode : « Ce n’est pas un conflit, il n’y a jamais vraiment eu d’altercation. Dès que le match s’est fini, l’histoire était terminée. Je ne comprends pas, même Aristeguieta m’en a parlé avant de partir [il a rejoint un club portugais] et ne comprenait pas pourquoi on me sifflait comme ça. » Il minimise même cette anicroche avec son ancien coéquipier : « Je ne vais pas dire que c’est banal, mais en Ligue 1, on entend beaucoup d’insultes comme ça tous les week-ends… »

Bammou finit par avouer un certain mal-être : « Au début, ça m’a étonné, mais j’ai fait avec. C’est chiant, ça travaille un peu malgré tout. Après, j’ai un mental. Je viens de si bas que ce n’est pas ça qui va faire que je vais m’écrouler. J’espère que ça va s’arranger avec ceux qui me sifflent… » Un but contre Dijon, vendredi (19 heures), devrait rabibocher tout ce petit monde non ?