Loire-Atlantique: Le nombre de personnes surendettées diminue
ECONOMIE•La Loire-Atlantique fait partie des départements les moins touchés en France par le surendettement…F.B.
Ça va (un peu) mieux. En 2016, le nombre de dossiers de surendettement déposés en Loire-Atlantique, soit 3.151 dossiers de personnes ne parvenant plus à faire face à leurs dettes et crédits, a diminué de 14 % par rapport à l’année précédente. « Le département demeure parmi les territoires recensant le moins de situations de surendettement », affirme Emmanuel Aubry, président de la commission de surendettement de Loire-Atlantique.
Une moyenne de 288 dossiers pour 100.000 habitants est relevée en Loire-Atlantique, contre 370 dossiers pour 100.000 habitants au niveau national. L’endettement moyen (en baisse de 4 % lui aussi) avoisine 39.000 euros. Le taux de chômage plus modéré qu’ailleurs explique en grande partie cette situation favorable.
Qui sont les surendettés ?
Contrairement aux idées reçues, les ménages surendettés de Loire-Atlantique sont principalement des personnes seules (69 %), sans personne à charge (56 %). Elles sont âgées de 35 à 44 ans, comme ce qui est observé au niveau national.
La grande majorité (79 %) des surendettés est locataires. Moins d’un sur deux (41 %) est chômeur ou sans profession.
L’endettement combine majoritairement des crédits à la consommation et des dettes de charges courantes. Les dossiers recevables où la personne surendettée n’est même plus en mesure de faire face aux dépenses de la vie quotidienne (outre le remboursement des prêts) sont un peu moins nombreux mais demeurent majoritaires (53 %).
Que fait au juste la commission de surendettement ?
La commission de surendettement est un organisme public. Le dépôt d’une demande est gratuit et fera ensuite l’objet d’un examen approfondi.
Selon la situation, la procédure engagée par la commission de surendettement aboutira soit au règlement total ou partiel de l’endettement (48,5 %), soit au « rétablissement personnel », c’est-à-dire à l’effacement de la totalité des dettes (37,5 %). La plupart des demandeurs obtiennent une « solution pérenne ».