FC Nantes: A la veille du déplacement à Lille, Sergio Conceição a poussé son petit coup de gueule
FOOTBALL•L'entraîneur nantais estime que son équipe n'a pas de temps de repos nécessaire entre son match de samedi et celui de mardi soir, en Coupe de France, à Lille...David Phelippeau
Il n’est pas content et il le fait savoir. Depuis son arrivée à la Jonelière en décembre dernier, l’entraîneur nantais Sergio Conceição est étonné par le rythme des rencontres en France. Il estime que le laps de temps entre certains matchs est beaucoup trop court. Et c’est encore le cas - selon lui - entre le match nul (1-1) de sa formation à Rennes samedi et la rencontre de Coupe de France qui attend le FCN à Lille, mardi soir (18 heures).
« Je ne comprends pas comment une équipe peut jouer quand il n’y a pas minimum 72 heures de repos, estime Conceição, qui sera privé d’Harit (gastro) contre le LOSC. On n’est pas Rennes qui a 40 joueurs dans son effectif. On a seulement un peu plus de 20 joueurs ici. Ce n’est pas facile de gérer tout ça. Je suis un peu préoccupé par ça car demain [mardi], c’est un match important. »
Au fil de la conférence de presse, le technicien portugais n’a pas caché son agacement. « En Italie et au Portugal, c’est 72 heures minimum de repos pour les joueurs. Même pour la qualité de jeu, du spectacle, ce temps de repos est important. Je ne comprends pas. Lille a joué samedi à 17 heures, à Lyon, nous, à 20 heures à Rennes. Trois heures de récupération, on va me dire que ce n’est pas beaucoup, mais pour moi, c’est beaucoup. Il faut que les équipes soient à égalité. C’était pareil contre Paris. Les Parisiens avaient toute la semaine pour récupérer et préparer bien le match [Nantes avant joué trois jours avant contre Caen]. »
Puis, Conceição de conclure : « Je ne veux pas faire une polémique avec ça. Ce n’est pas une excuse pour demain [mardi]. Si on ne gagne pas, j’assumerai ma responsabilité. Mais, pour moi, ce n'est pas normal. On n'est pas égalité au niveau du repos avec Lille. Mais, je vous répète je suis content d'être ici en France...» Nous voilà rassurés.