FC Nantes: «C'est déjà plus professionnel pour tout le monde maintenant...», explique Koffi Djidji
INTERVIEW•Les Canaris, qui restent sur trois victoires en L1, accueillent Caen, en match en retard, mercredi soir à 20 h...David Phelippeau
Le même match, mais dans un contexte bien différent. Mercredi, 20 h, à la Beaujoire, les Canaris (14es) reçoivent Caen (15e) en match en retard de la 17e journée. Cette rencontre avait été reportée, le 10 décembre, en raison du brouillard.
A l’époque, les deux formations étaient bien mal en point. Surtout, le FCN qui flirtait avec la lanterne rouge et qui venait de virer son coach René Girard. Un peu plus d’un mois plus tard, la sérénité est revenue à la Jonelière. Comme le défenseur nantais Koffi Djidji l’explique.
En cas de succès mercredi, contre Caen, Nantes peut basculer du bon côté…
Il ne faut pas s’enflammer, mais si on continue comme ça – en commençant par une victoire contre Caen –, on peut atteindre la 11e place. Il faut regarder vers l’avant maintenant. Il faut aussi gagner pour aborder Paris [samedi, à la Beaujoire] sereinement et avoir une fin de saison plus tranquille. On sait très bien que si on gagne contre Caen, le championnat n’est plus le même pour nous.
Il s’est passé quoi au juste depuis l’arrivée du nouveau coach Conceição ?
C’est déjà plus professionnel pour tout le monde. Le coach a mis des choses en place par rapport au club et aux joueurs. Tout le monde le suit. Depuis qu’il est là, tout le monde va dans le même sens. On sent une plus grande cohésion sur le terrain.
Ça se concrétise comment tous ces changements ?
On travaille beaucoup la tactique. On voit aussi qu’on est plus solidaires. Tout le monde travaille pour tout le monde. S’il y a un joueur en difficultés, il y a toujours un coéquipier qui est là derrière pour l’aider. Depuis le début de saison, c’est ce qu’il nous manquait. Le coach ne nous lâche pas et c’est ce qu’il faut si on veut arriver à faire de belles choses.
Sergio Conceição, c’est vraiment l’homme clé ?
On a l’impression que le coach est avec nous sur le terrain en fait… Il se donne tous les jours pour nous. Tout le monde a envie de lui rendre la pareille. Il n’aime pas perdre et il veut nous donner cette haine de la défaite.
Vous étiez encore six jeunes du centre de formation au coup d’envoi samedi à Toulouse (0-1). Cela doit aider à créer cette cohésion dont vous parlez ?
On n’a pas tous joué dans la même catégorie au FCN, mais on se connaît bien, oui. On a tous reçu les mêmes bases. Il y a beaucoup plus de jeunes qu’il y a quelques années dans l’équipe. J’ai connu les Négo, Carole, Hanni. Ils méritaient de jouer par rapport à ce que je connaissais d’eux, mais ils n’ont pas eu cette chance. Aujourd’hui ça a complètement changé. On a six joueurs du centre de formation qui sont plus ou moins titulaires. Avant, je ne sais même pas s’il y en avait un… On retrouve les bases du FCN, c’est bien.