Nantes métropole veut regrouper (et muscler) tous ses services vélos
TRANSPORTS•La communauté urbaine ne veut plus qu'un seul et même opérateur pour gérer la location et le stationnement des vélos...Frédéric Brenon
Si la métropole nantaise se montre plutôt à délaisser la voiture au profit de la bicyclette, il est aujourd’hui bien difficile de s’y retrouver parmi tous les services proposés par les différents partenaires.
Jugez plutôt : les vélos en libre-service (Bicloo) sont gérés par , la location de vélos de moyenne et longue durée est exploitée par et Effia, la location de vélos pliants est proposée par la , le stationnement en parkings est piloté par NGE et , les sur la voie publique sont gérés par la Semitan…
Voilà pourquoi Nantes métropole a décidé qu’elle allait confier tous ses services vélo (location, stationnement, communication) à un seul et même opérateur. Une procédure de dialogue compétitif s’apprête à être lancée auprès des candidats intéressés. Le gagnant sera désigné fin 2017 pour un lancement des services au premier semestre 2018. Son contrat sera de 10 ans.
Un nouveau service de location longue durée
« On veut unifier toute l’offre pour que ce soit moins compliqué, davantage lisible pour les usagers, justifie Jacques Garreau, vice-président de en charge des déplacements doux. On attend aussi du nouvel acteur qu’il permette une montée en gamme des services, que ce soit sur la qualité, le périmètre géographique ou le nombre de vélos. »
L’un des enjeux sera de lancer un nouveau dispositif de location longue durée (2.500 vélos) à l’échelle des 24 communes, en s’appuyant, par exemple, sur les magasins de cycles locaux.
Développer le réseau Bicloo
La métropole espère aussi faire des vélos Bicloo [le nom sera conservé puisqu’il est protégé]. « On pense qu’il y a encore une marge de développement dans la pratique et les taux de rotation. On attend des candidats qu’ils nous fassent des propositions innovantes », explique Eric Chevalier, directeur général de Nantes métropole délégué à la cohérence territoriale.
Quant aux tarifs, ils devront rester « populaires ». « Ce qu’on cherche c’est inciter à la pratique, insiste Eric Chevalier. Le service c’est la moitié du chemin. L’autre moitié c’est le changement des mentalités. »