CULTURELoire-Atlantique: Le musée de Louis de Funès menacé de fermeture

Loire-Atlantique: Le musée de Louis de Funès menacé de fermeture

CULTUREAménagé dans le château de Clermont, au Cellier, le musée consacré à l'acteur pourrait fermer ses portes le 30 octobre prochain...
Olivier de Funès, le fils du comédien Louis de Funès, visite le musée dédié à son père au château de Clermont, le 31 juillet 2014 au Cellier, près de Nantes
Olivier de Funès, le fils du comédien Louis de Funès, visite le musée dédié à son père au château de Clermont, le 31 juillet 2014 au Cellier, près de Nantes - Jean-Sébastien Evrard AFP
Julie Urbach

Julie Urbach

C’est peut-être le clap de fin. Le musée de Louis, ce lieu dédié à l’un des acteurs préférés des Français pourrait définitivement fermer ses portes le 30 octobre prochain, date de la fin de la saison. Installés depuis l’été 2014 dans le château de Clermont au Cellier (Loire-Atlantique), là où a vécu le comédien à la fin de sa vie, le musée ou plutôt l’association qui le gère était jusqu’alors locataire des lieux. Mais après que le propriétaire a annoncé sa décision de vendre les murs, il n’y a maintenant plus d’autre choix que de les acquérir.

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Pétition de 15.000 signatures

Un défi à un million d’euros que Roselyne Duringer, la directrice, compte bien relever afin que le musée, qui a attiré plus de 55.000 visiteurs du monde entier depuis son ouverture, perdure. Pour cela, elle mise sur le soutien des institutions et notamment du président du conseil départemental, à qui elle espère prochainement remettre une pétition, qui frôle l’objectif de 15.000 signatures.

« On comptait sur la communauté de communes mais on ne nous a pas donné de réponse, explique Roselyne Duringer. Les services départementaux du patrimoine, du tourisme, de la culture doivent maintenant se réunir pour donner du poids à notre dossier et nous aider. » Selon elle, 300.000 euros seraient nécessaires pour obtenir un prêt auprès des banques. Un appel aux dons a été lancé à des mécènes et aux particuliers. Près de 15.000 euros ont déjà été réunis.

Nulle part ailleurs qu’au Cellier

« Je suis optimiste car ce n’est pas possible que ce lieu de mémoire et de culture populaire, comme il en existe peu en France, disparaisse », confie Roselyne Duringer, qui a un projet d’agrandissement du musée si le rachat devient possible. Dans le cas contraire, la directrice n’imagine pas de continuer l’aventure ailleurs qu’au Cellier. La décision sera prise fin août, histoire d’avoir « le temps de tout désinstaller et de prévenir les visiteurs ».