Ils ne s’expriment pas souvent dans la rue. Les partisans du transfert de l’aéroport Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes se sont mobilisés samedi pour exprimer leur « ras-le-bol » des avions survolant l’agglomération nantaise.

A Saint-Aignan-de-Grandlieu, commune située en bout de piste de l’actuel aéroport, plus de 300 personnes ont ainsi manifesté du cente-bourg jusqu’à l’aérogare de Nantes-Atlantique.

Excédés par les « nuisances sonores provoquées par les décollages et atterrissages des avions », ils ont formé une fresque humaine représentant un « oui » au projet de transfert, lequel fera l’objet d’une consultation par les urnes le 26 juin prochain.

Saint-Aignan, « commune morte » ?

Les habitants, soutenus par des représentants de communes voisines, comme Bouguenais, reprochent le « bruit grandissant » lié à la croissance du trafic et craignent que Saint-Aignan ne devienne une « commune morte », sans possibilité de développement, si l’aéroport ne migre pas vers Notre-Dame-des-Landes.

En parallèle, à Nantes, place Royale, des membres de l’association Des Ailes pour l’ouest, favorable au projet de Notre-Dame-des-Landes, ont diffusé des bruits d’avions avec de grosses enceintes afin de sensibiliser à la problématique des nuisances sonores actuelles et futures en centre-ville.