Nantes: Le gros succès de Body Art, l'association qui fait de vous un véritable athlète de rue
MUSCULATION•Depuis deux ans, Body Art Nantes organise des séances d'entraînements gratuites dans les rues de la ville, et réunit des centaines de sportifs amateurs...Adrien Chauvin
Vous les avez peut-être croisés sous les Nefs ou au parc des Fonderies. Trois fois par jour, des habitants de l’agglomération nantaise se rassemblent et s’entraînent dans les rues de Nantes. Derrière ces séances intenses se cache l’association Body Art Nantes, et principalement Fabrice Moco, coach sportif et initiateur de ce mouvement.
Le principe est de proposer une activité physique gratuite, sans inscription ni restriction. « On est là pour s’entraider et se tirer vers le haut », explique Fabrice.
Plus d’une centaine de participants le soir
En plein développement, Body Art Nantes rassemble plus d’une centaine de participants par jour, et notamment le soir. « Les lundi et mardi, il y a énormément de monde. Peut-être pour éliminer les trois litres d’alcool ingurgités le week-end ? », rigole l’un des quatre coaches qui épaule Fabrice Moco.
Aux entraînements, pas besoin d’équipements. Une paire de basket et une bouteille d’eau feront l’affaire. Les différents exercices proposés se font grâce au poids du corps. Si jamais un geste est mal réalisé, les coaches viennent donner des conseils aux participants. Ils sont là vraiment pour aider et faire progresser les sportifs.
Des résultats au bout de deux mois
Pour se remettre en forme, Grégory, qui travaille dans l’informatique, a décidé il y a cinq mois de se lancer dans l’aventure. « Au début je n’avais pas le rythme. Et je ne parle même pas des courbatures que j’ai eues pendant 4-5 jours… », précise-t-il. Mais à force de persévérance, l’informaticien a vu des résultats au bout de deux mois. Il y a même pris goût : « Quand on n’y va pas une semaine, notre corps réclame ! »
La seule chose qui ne lui manque pas entre les séances, ce sont les « burpees » : cet exercice consiste à faire une pompe, se relever et sauter. « Ça fait mal ! », lâche Grégory. Un point de vue que partage Fabrice Moco : « C’est un exercice complet et pertinent. Ça attaque sec. J’adore voir les gens souffrir quand ils le font ! »
Des débuts difficiles pour Body Art Nantes
Avant de devenir un incontournable pour les sportifs, l’association a vécu des débuts difficiles. « Les premières séances, je les passais tout seul. Ça a mis du temps à se lancer, mais j’ai toujours su qu’il y aurait un déclic », confie-t-il. Et comme tout roule sur des roulettes, Fabrice Moco a signé un contrat il y a quelques jours avec un sponsor, une marque d’appareils de musculation. « Je vais partir faire des entraînements partout dans la France et même à l’étranger », raconte le coach sportif.
En plus de ce nouveau projet, il espère relever un nouveau défi avec Body Art Nantes. Il y a un mois, il avait organisé un grand entraînement dont l’objectif était de rassembler 300 sportifs amateurs. « Au final on était 617 ! C’est notre record. On va le remettre en jeu le 27 juin en tentant de franchir la barre du millier de participants ! »