Alors que la polémique enfle depuis quelques jours, le président de région Bruno Retailleau a indiqué « assumer entièrement sa position ». Ce vendredi, le conseil régional des Pays de la Loire a donc confirmé la suspension de sa subvention au festival de cinéma Cinépride, qu’il accuse de faire la promotion de la gestation pour autrui (GPA) après l’organisation d’une réunion.

Alors que la 13e édition doit se tenir du 31 mai au 7 juin, la demande habituelle de financement (5.000 euros), soit un tiers du budget du festival, n’a donc pas été honorée.

Des aides du département et de la ville de Rezé

Mais une autre collectivité a pris le relais. Après cette décision, le conseil départemental de Loire-Atlantique a en effet annoncé qu’il allait « compenser le désengagement de la région » en augmentant son aide financière, habituellement de 1.500 euros. Le montant exact sera défini ultérieurement, en concertation avec les organisateurs du festival, puis soumis au vote des élus lors d’une commission permanente.

« Le département, qui apporte par ailleurs une aide annuelle de 19.000 euros au centre LGBT (lesbien, gay, bi et trans), entend ainsi réaffirmer son soutien à un festival qui permet l’expression de toutes les diversités dans le cinéma contemporain. »

Dans la foulée, le maire de Rezé, Gérard Allard, a indiqué qu’il proposera au festival une aide exceptionnelle de 500 euros lors du bureau municipal de lundi.