On est loin d’une évasion spectaculaire, mais l’histoire fait sourire. Un jeune ouvrier a été condamné jeudi, par le tribunal correctionnel de Nantes, à une amende de 200 euros pour avoir libéré un ami d’une des cellules de la gendarmerie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Mais comment a-t-il réussi à faire sortir son collègue ?

Les faits remontent au 25 février dernier. Un ouvrier du bâtiment, âgé de 23 ans, est soupçonné d'avoir menacé de mort sa voisine, rapporte Ouest-France. Il est interpellé par les gendarmes, mais sous l’emprise de l’alcool, il ne peut être auditionné. La brigade décide de le mettre en cellule, le temps que celui-ci dégrise.

La clé était sur la porte

En début de soirée, une intervention nécessite la présence des deux agents, qui filent en laissant la gendarmerie sans surveillance… et ouverte ! C’est au même moment, par hasard, que l’ami de l’ouvrier, lui aussi alcoolisé, entre dans l’établissement. Il constate que seuls son collègue et un autre détenu sont présents.

La clé de la cellule se trouvant sur la porte, il libère l’ouvrier du bâtiment et tente d’en faire de même pour l’autre personne. Celui-ci refuse son aide et préfère rester sous les verrous. Le lendemain de cette évasion peu spectaculaire, sobres, les deux individus se sont rendus à la gendarmerie.

L’ouvrier de 23 ans a été relaxé pour son évasion. Quant à son collègue, il n’a pas échappé à une amende de 200 euros.