La Loire-Atlantique veut entrer dans le Top 5 des départements touristiques
ECONOMIE•Le département revoit sa stratgéie pour attirer davantage de visiteurs ces prochaines années...Frédéric Brenon
Elle veut entrer d’ici cinq ans dans le Top 5 des départements les plus touristiques de France, alors qu’elle n’est que 9e aujourd’hui. A l’heure où le chômage continue de grimper, la Loire-Atlantique a décidé de miser encore plus sur le tourisme pour doper l’économie et susciter des créations d’emplois.
« C’est un enjeu majeur, 16 000 emplois, 3,2 milliards de chiffre d’affaires, insiste Philippe Grosvalet, président du conseil départemental (PS). On doit mettre pour ce secteur le même engagement collectif qu’on a pu mettre pour l’industrie. »
Développer l’éco-tourisme
Offensif, le département lance donc une nouvelle stratégie pour attirer plus que les 2,3 millions de clients actuels. Celle-ci s’appuie notamment sur la mise en réseau et la complémentarité des acteurs (sites, filières, collectivités). L’idée est aussi de développer une nouvelle gamme d’éco-tourisme et de tourisme solidaire, demande croissante des visiteurs. « Il s’agit de faciliter pour tous les publics l’itinérance, le contact avec la nature, les expériences où prend son temps, les rencontres avec la population locale… », justifie Françoise Haméon, vice-présidente du conseil départemental.
Mer, vélo, vignoble
Du point de vue de la communication, on fait aussi peau neuve. Jugée pas assez lisible pour les étrangers et inadaptée à l’explosion du Web, lamarque OhlaLa, créée en 2008, est mise au placard. Le département se vendra désormais sur son seul nom Loire-Atlantique.
Une campagne d’affichage à 275.000 euros sera déployée début mai dans le Grand Ouest et à Paris, tandis qu’unnouveau site Internet compilant les idées de sorties sera lancé. Ils miseront sur trois atouts de la Loire-Atlantique : le littoral (133 km de côtes), le vignoble (3 AOC Muscadet) et le cyclotourisme (400 km de pistes dont les itinéraires Loire à vélo et Vélocéan).
« On a la chance d’avoir la mer, le vignoble, la métropole nantaise, la Loire, la Brière, le canal de Nantes à Brest sur un territoire restreint. On a tout pour réussir », est convaincu Philippe Grosvalet.