ECONOMIEPays de la Loire: Les métiers qui recrutent le plus en 2016 (et ceux qui ont du mal à trouver)

Pays de la Loire: Les métiers qui recrutent le plus en 2016 (et ceux qui ont du mal à trouver)

ECONOMIEPôle emploi dévoile les résultats de son enquête annuelle sur les besoins en main d'œuvre. Ceux-ci sont marqués par un regain d'optimisme...
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

L’optimisme semble de retour chez les employeurs. Au moins 104.500 intentions d’embauche sont en effet annoncées en 2016 en Pays de la Loire, soit une hausse de 8 % par rapport à 2015, selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » réalisée chaque année par Pôle emploi. C’est dans le département de la Loire-Atlantique et dans le secteur des services que les projets de recrutements sont les plus nombreux.

S’ils offrent moins de débouchés, l’industrie (en particulier agroalimentaire), le commerce de détail, la construction, l’administration publique et l’enseignement affichent un réel dynamisme comparé à 2015. En revanche, les activités immobilières, financières et d’assurance expriment nettement moins d’intentions de recruter.

Quels sont les métiers les plus recherchés ?

Si l’on tient compte des besoins saisonniers et permanents, les viticulteurs-arboriculteurs, les professionnels de l’animation socioculturelle, les agriculteurs, les agents d’entretien, les serveurs de cafés-restaurants, les employés polyvalents de cuisine, les employés libre-service ou les maraîchers-horticulteurs sont les profils les plus prisés par les employeurs en 2016, quel que soit le type de contrat.

Mais si l’on se penche sur les postes permanents uniquement, les agents d’entretien, les aides à domicile, les aides-soignants, les employés polyvalents de cuisine, les commerciaux, les ouvriers non qualifiés de l’agroalimentaire, les professionnels de l’animation, les manutentionnaires, les ingénieurs en informatique ou les secrétaires de bureautique sont alors les plus recherchés.

Ces métiers où les patrons n’arrivent pas à pourvoir les postes

Malgré un taux de chômage en hausse, de nombreux employeurs peinent, paradoxalement, à trouver des recrues. On appelle ça des « métiers en tension ». C’est principalement le cas des conducteurs routiers, des cuisiniers, des ingénieurs en informatique, des employés de maison, des commerciaux, des aides à domicile, des formateurs, des serveurs, des aides-soignants, des maraîchers-horticulteurs, des vendeurs, des livreurs ou des bouchers.

« Ces difficultés de recrutement s’expliquent souvent par une formation inadaptée ou par un déficit d’image liée à la rémunération, aux conditions de travail ou à la disponibilité, explique Alain Mauny, directeur régional de Pôle emploi. A Pôle emploi, on travaille à l’attractivité de ses métiers. Des efforts importants sur la formation et sur les méthodes de recrutement ont aussi porté leurs fruits. »