Il ne répond même pas à côté, il préfère « ne plus en parler ». Jeudi midi, lors de la conférence de presse d’avant Reims-Nantes (samedi à 20 h), les journalistes ont attendu la fin du rendez-vous hebdomadaire pour évoquer l’avenir du coach Michel Der Zakarian, qui est en fin de contrat en juin comme deux autres membres de son staff (Loïc Amisse et Bruno Baronchelli). « Je ne parle plus de ça », a-t-il martelé, la mâchoire serrée.

Sochaux, le début de la fin

Son avenir n’est pas le seul sujet qui occupe son esprit en ce moment. « On a l’objectif de bien finir la saison [Nantes est 10e de Ligue 1], dit-il. Après, est-ce que tout le monde a cette ambition ? Cette question, je l’ai posée aux joueurs. Ce sont eux qui doivent savoir s’ils veulent rester dans la première partie du classement… » On ne parle forcément plus de Coupe d’Europe, de 6e place ou encore de Top 5… Depuis son élimination en quart de finale de la Coupe de France à Sochaux, le 2 mars, le FC Nantes n’en finit plus de plonger au classement.

Il se pose des questions sur ses joueurs

Dimanche,la claque lilloise a mis en exergue une absence patente de rébellion. Der Zakarian estime que certains de ses éléments sont fatigués physiquement par la répétition des matchs. Les internationaux [quatre au coup d’envoi dimanche], on veut bien le croire. Les autres, on a du mal à l’entendre. « Sur ce match-là, on a lâché, poursuit l’entraîneur nantais. Quand je vois les attitudes sur le terrain dimanche dernier, oui, je me pose des questions… » Des questions, toujours des questions, encore des questions.