Comme chaque année, l’Éducation nationale publie les indicateurs de résultats des lycées. Ces informations permettent de les comparer afin de savoir qui a le meilleur taux de réussite, mais aussi d’évaluer le parcours des élèves de la seconde au bac. Ce mercredi matin, on apprend que dix lycées de Loire-Atlantique ont obtenu 100 % de réussite au baccalauréat de 2015.

Des lycées en forme à 100 %

Concernant l’enseignement général, quatre établissements se sont démarqués avec un score sans faute : Saint-Joseph-du-Loquidy et Gabriel-Guisthau à Nantes, Saint-Dominique à Saint-Herblain et La Baugerie à Saint-Sébastien-sur-Loire. Le lycée Gabriel-Guisthau est le seul établissement public.

En Loire-Atlantique, le taux de réussite moyen pour le bac général est de 94,4 % contre 92,2 % pour le bac technologique. Des chiffres en baisse, surtout pour le bac techno, qui perd 0,7 %.

Le bac pro fait fort

Pour les lycées professionnels, le taux de réussite est calculé sur deux catégories (production et services). Au total, six établissements ont obtenu un score de 100 %, dont quatre pour la production (Saint-Pierre La Joliverie à Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Anne à Saint-Nazaire, Albert-Chassagne à Paimbœuf et Nicolas-Appert à Orvault) et le reste pour les services (Ifom et Encia à Nantes, et Nicolas-Appert à Orvault).

Le taux moyen du département concernant le bac pro est de 88,3 % si on associe les deux catégories : production à 84,3 % et services à 91,2 %.

Évaluer la qualité d’enseignement sur trois ans

Mais tout ne se calcule pas sur la réussite au bac. Avant d’obtenir le précieux sésame, un parcours de trois années est effectué par les élèves : seconde, première et terminale. Sauf que tous ne restent pas dans le même lycée. D’où l’utilité du taux d’accès de la seconde au bac, qui permet de calculer la chance d’obtenir le baccalauréat dans l’établissement.

En Loire-Atlantique le meilleur taux est de 87 %. Il est franchi par trois lycées : Galilée à Guérande, Saint-Stanislas à Nantes et La Herdrie à Basse-Goulaine. « Nos élèves n’ont pas peur de venir en cours le matin, ils sont dans un bon environnement, se félicite François Garandel, proviseur à La Herdrie. On les accompagne le plus possible. Il n’y a pas de recette miracle : il s’agit aussi d’une volonté et d’un travail collectif. »