APPEL A TEMOINSSur Facebook, plus de 1.300 bijoux (et un très gros diamant) attendent leurs propriétaires

Sur Facebook, plus de 1.300 bijoux (et un très gros diamant) attendent leurs propriétaires

APPEL A TEMOINSLa gendarmerie de Loire-Atlantique diffuse, depuis vendredi, de nombreuses photos d'objets retrouvés...
Julie Urbach

Julie Urbach

Si votre bague de fiançailles a disparu à la suite d’un malheureux cambriolage, elle est peut-être dans les mains des gendarmes de Loire-Atlantique. Depuis ce vendredi, toutes les personnes ayant été victimes de vol à leur domicile, même si ça remonte à plusieurs années et quelle que soit la région où elles habitent, sont invitées à se rendre sur la page Facebook de la gendarmerie.

Un grand appel à témoins a été lancé pour que les 1.375 bijoux saisis puissent être rendus à leurs propriétaires.

Un vaste réseau d’écoulement de bijoux

Depuis quelques mois, c’est un véritable trésor qui se cache dans un coffre ultrasécurisé de la caserne nantaise. Des centaines de gourmettes, colliers, bracelets ou autres boucles d’oreille, tous de valeur, ont été minutieusement observés, étiquetés et photographiés. On trouve aussi des lingots d’or, des perles, mais aussi ce très beau diamant de 5,89 carats, d’une valeur de 200.000 euros.

« #AppelÀVictimes d’un #Cambriolage/#Vol : 1 375 bijoux volés cherchent leurs propriétaires https ://t.co/AIfEBlzDXq pic.twitter.com/WRiil51s49 — GendarmerieNationale (@Gendarmerie) January 22, 2016 »

Le tout a été découvert lors d’une importante opération effectuée les 13 et 14 octobre derniers, simultanément à Nantes et à Paris, qui visait le démantèlement d’un vaste réseau d’écoulement de bijoux. Plus de dix kilos ont été découverts en même temps.

« C’est une prise exceptionnelle, détaille le colonel Thierry Blasutto, commandant de la section de recherche d’Angers. Ces bijoux sont issus de cambriolages : ils étaient ensuite fondus pour partir en Belgique ou revendus à des bijoutiers, dans la région parisienne. » Au total, 20 personnes ont été interpellées. La majorité d’entre elles se trouve en détention provisoire.

Contact par mail et téléphone

Afin que les victimes (en particulier, selon les enquêteurs, en Bretagne, Pays de la Loire, Centre et Ile de France) puissent reconnaître leurs biens, la gendarmerie a donc mis en ligne la totalité des photos. Un tableau recensant les alliances où sont gravées des inscriptions précises est aussi disponible. « Les gens qui pensent avoir reconnu leur bijou peuvent ensuite nous contacter par mail (groupe-or-44@gendarmerie.interieur.gouv.fr) ou par téléphone (02.28.24.13.56). C’est notre rôle désormais d’identifier les victimes », indique l’adjudant-chef Christophe Lemitres, qui dirige l’enquête.

Pour prouver leur bonne foi, ils devront, dans la mesure du possible, présenter une copie de leur plainte, la facture du bien ou encore des photos où l’on peut l’identifier. Dans un second temps, il leur sera demandé de se déplacer dans les locaux de la gendarmerie.