ECONOMIEImmobilier: En Loire-Atlantique, les ventes repartent enfin, sans faire grimper les prix

Immobilier: En Loire-Atlantique, les ventes repartent enfin, sans faire grimper les prix

ECONOMIELa chambre régionale des notaires présente un bon bilan pour l’année 2015…
Julie Urbach

Julie Urbach

L’immobilier continue son embellie en Loire-Atlantique. Après une année 2014 jugée encourageante, les ventes de logements ont encore augmenté en 2015 (+11 % pour les appartements anciens et +46 % dans le neuf, par exemple). « La deuxième bonne nouvelle, c’est que les prix restent stables (+2 %) », note Philippe Gautier, notaire à Nantes, et membre de la chambre régionale des notaires qui présentait son bon bilan ce jeudi.

Des vendeurs raisonnables, qui acceptent la transaction même s’ils font une moins value, expliquent d’abord ces résultats. « La loi Pinel et le niveau historiquement bas du coût du crédit ont aussi profité à l’immobilier », ajoutent les notaires. Les biens les plus vendus sont les trois pièces.

Le cas de Nantes et sa métropole

Dans la cité des ducs aussi, les prix sont stables. Comptez 290.000 euros pour une maison (prix médian), 3.890 euros/m2 pour les logements neufs, 2.480 euros dans l’ancien.

Dans ce domaine, Nantes est à la 9e place des grandes villes les plus chères en France. « Mais les situations sont très diverses selon les quartiers, tempère Me Emmanuelle Dexmier. Les demandes concernent toujours beaucoup le centre-ville, les quartiers Haut-pavés, Procé, Canclaux, où les prix s’envolent, notamment pour les maisons. Zola ou Chantenay sont des coins où l’on fait encore des ventes à des prix raisonnables ».

En revanche, dans les première et deuxième couronnes les prix ont été relativement épargnés malgré le dynamisme démographique. Pour une maison, les biens les moins chers se trouvent à Indre (prix médian : 175.000 euros), Bouguenais (214.000 euros), ou un peu plus loin à Vallet (174.000) ou Saint-Julien-de-Concelles (183.800).

Pour les appartements anciens, sur le territoire de Nantes métropole, les notaires signalent que le prix médian ne dépasse pas 2.000 euros/m2 à Rezé, Orvault et Saint-Herblain.