A lui tout seul, il a humilié toute la base arrière nantaise. Avec 24 arrêts sur 37 tirs, le gardien de but parisien Thierry Omeyer a plié le match Nantes-PSG (17-24) de ce jeudi soir en solo.

« On a buté sur lui, il a fait la différence tout seul, analyse Nicolas Claire, auteur de trois buts et qui s’est senti très seul sur la base arrière (1 sur 20 pour les autres joueurs de ce secteur de jeu !). On a pris des tirs naïfs et on l’a mis en confiance. On n’a peut-être pris que 24 buts, mais en marquer 17 à la maison, ce n’est pas terrible ! » 17, dont seulement six en deuxième période (dont quatre penaltys) ! La statistique résume le cavalier seul de Thierry Omeyer et l’indigence de l’attaque nantaise.

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11-13 à la pause, N. Karabatic blessé

« On a pourtant conduit ce match comme il fallait, regrette le coach nantais Thierry Anti. Maintenir Paris à 24 buts franchement… On a fait le boulot en défense. On peut battre le PSG en encaissant 24 buts, mais pas en en marquant seulement 17 ! » A la pause (11-13), rien ne laissait présager une telle atonie offensive.

Poussé par son public, le HBCN passait même en tête à la 21e (9-8) après avoir mis un 5-0 à des Parisiens, déboussolés par la sortie à la 16e de leur maître à jouer Nikola Karabatic blessé (adducteur). Cet esprit de rébellion nantaise s’évaporait totalement en milieu de seconde période, trahi par une attaque en perdition.

Englué dans le milieu du classement, mais pas largué

« On a pris trop de tirs d’un niveau insuffisant, peste le coach nantais. Quand on joue contre Paris, il faut éviter les demi-tirs, les tirs sans conviction. Je ne pensais pas voir autant de joueurs défaillants. On perd le match à cause de la faiblesse de notre attaque et de notre base arrière. »

Nantes subit ainsi sa deuxième défaite de rang en championnat et reste englué à la 8e place à trois points de la 4e place.