INSOLITENantes: Des sangliers labourent un jardin en pleine ville

Nantes: Des sangliers labourent un jardin en pleine ville

INSOLITEA Nantes, la propriété des époux Potiron est quotidiennement traversée par une petite harde qui se régale de lombrics…
Olivier Aballain

Olivier Aballain

Nantes s’agrandit, la population des sangliers aussi. Une habitante de la route de Carquefou raconte comment une petite harde (un groupe de sangliers) a pris ses habitudes dans son jardin depuis quelques mois.

>> A lire aussi : Une dizaine de sangliers tués lors de la battue de ce lundi matin à Saint-Herblain

Les bêtes sauvages s’y sentent tellement à l’aise, qu’elles ont littéralement retourné la pelouse dans la nuit du 24 au 25 novembre, rapporte Ouest-France.

Des friches qui reculent avec l’urbanisation des faubourgs de Nantes

Le pavillon de Danielle Potiron et son époux est pourtant construit là de longue date. Mais il est bordé de friches et d’un petit bois peu à peu grignoté par la construction d’immeubles, comme on peut le voir sur cette photo.

Immeubles en construction route de Carquefou à Nantes - Google Street View

Les animaux, friands des vers de terre qui grouillent sous l’herbe, ont tout de même la délicatesse de laisser intacts le potager et les fleurs des époux Potiron.

>> A lire aussi : En Île-de-France, « ville et nature ne s’opposent pas forcément »

Mais la propriétaire des lieux s’inquiète de leurs visites quotidiennes. Une laie (femelle sanglier) installée à proximité a fait six marcassins au printemps 2015. Et ces derniers, rapporte-t-elle, font des incursions dans le jardin tous les jours à partir de 17h, malgré la présence d’une clôture électrique. « Les petits m’arrivent déjà à hauteur du genou », s’alarme Mme Potiron.

La prolifération des sangliers devient une problématique récurrente dans les faubourgs nantais. A Saint-Herblain, les autorités en dénombrent une centaine sur le territoire de la commune, et des battues sont régulièrement organisées.