Pays de la Loire: «La culture, c'est aussi une réponse à la crise», défend Fleur Pellerin
ENTRETIEN•La ministre de la Culture, qui se déplace à Nantes ce mardi pour y signer un pacte culturel avec la région Pays de la Loire, justifie pour 20 Minutes la hausse des moyens accordés aux politiques culturelles...Propos recueillis par Frédéric Brenon
Un mois à peine après l’annonce d’une hausse sensible du budget de la Culture 2016, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, se déplace à Nantes ce mardi après-midi. Entretien.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.
Fleur Pellerin, vous signez ce mardi à Nantes un pacte culturel avec le conseil régional des Pays de la Loire. Une première à l'échelle nationale. A quoi ça sert ?
Le pacte est un engagement réciproque permettant de garantir une politique culturelle ambitieuse et de définir les grandes priorités d’actions conjointes pour les trois années à venir. En Pays de la Loire, il s’agit plus particulièrement de favoriser l’égalité d’accès à la culture, de soutenir la création artistique, et de renforcer notre action en matière d’éducation artistique tout au long de la vie.
Ce pacte n'est-il pas une manière pour l’Etat de rassurer les régions et leurs acteurs culturels après deux années de baisses de crédits mal vécues?
Ce n'est pas l'objectif. Toutefois il est sans doute rassurant pour les acteurs culturels de constater que la culture fait bel et bien partie des priorités du gouvernement. Il y a un effort économique qui a été demandé aux collectivités, tout autant qu’à l’Etat. Malgré tout nous avons fait le choix politique d’augmenter le budget de la culture. On part du principe qu’en temps de crise on n’a pas besoin de sacrifier les politiques qui créent du commun, qui créent du sens, qui créent du lien. La culture, c'est aussi une réponse à la crise !
Craignez-vous une remise en cause du pacte s’il y avait un changement de majorité régionale en décembre, scénario tout à fait possible en Pays de la Loire ?
Cet engagement en faveur de la culture est très important pour nos concitoyens et il serait assez irresponsable de le remettre en cause. J’espère pour les habitants de la région qu’il sera maintenu. Il est toutefois prévu une évaluation du pacte tous les ans.
Un budget de la culture en hausse de 2,7 % pour 2016 au niveau national, c’est un peu abstrait pour les habitants. Comment cela se traduit-il concrètement au quotidien pour des Nantais, des Angevins, par exemple?
Ces nouveaux crédits vont servir par exemple à donner des moyens supplémentaires aux conservatoires, à permettre aux familles modestes de louer on d’acheter un instrument afin que cela ne constitue plus un frein à la pratique, à développer l’éducation artistique et culturelle de proximité, à soutenir les médias citoyens et les radios locales, à expérimenter des médiathèques mobiles pouvant se déplacer dans les quartiers au pied des immeubles… Je suis également en train de mener une réflexion avec les grandes institutions culturelles, basées le plus souvent à Paris, pour des raisons historiques, pour qu’elles aillent davantage à la rencontre des publics dans les territoires. C’est bien d’inciter les collégiens à prendre le car pour aller à Paris visiter le Louvre, mais je souhaite aussi qu’on puisse proposer aux familles une offre culturelle de qualité au plus près de chez elles. Par exemple des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay, ou du Centre Pompidou, qui ne leur sont pas forcément accessibles.
Vous insistez beaucoup sur « la culture pour tous ». La France est-elle réellement en retard en la matière ?
On voit bien que les milieux favorisés ont depuis longtemps un avantage très fort : plus vous êtes né dans un milieu favorisé, socialement et économiquement, plus vous avez accès aux salles de concert, au théâtre, à la pratique d’un instrument. Certains ne se sentent pas légitimes dans les lieux de culture. Ce déterminisme social qui fait que la culture serait en réalité réservée à une élite, c’est ça que je veux briser.