Nantes: Comment la ville tente de lutter contre le gaspillage alimentaire dans ses écoles
ENVIRONNEMENT•Pesée des déchets, installation de composteurs... On fait le point à l'occasion de la journée nationale du gaspillage alimentaire...Julie Urbach
Elle traverse la cour avec un grand seau blanc, suivie par d’autres bambins curieux. A l’école Alain Fournier (Bellevue) comme tous les midis ou presque, Lorelyne et ses camarades vont jeter leurs déchets au composteur, une fois le repas à la cantine terminé. « C’est pour rendre la terre meilleure » sourit la petite fille, en CP. « Et donner à manger aux abeilles ! », ajoute un garçon.
Si tous n’ont pas exactement bien saisi le rôle de cette installation, tous les enfants de cette école savent en tout cas que leurs déchets serviront à quelque chose, plutôt que de remplir les poubelles. Alors que la journée nationale contre le gaspillage alimentaire est célébrée ce vendredi, la ville a annoncé vouloir aller plus loin en étoffant son plan d’action.
Les portions de légumes réduites de 10 grammes
Sur le sujet, certaines mesures commencent à faire leurs preuves. « Nous avons commencé un travail d’identification en pesant ce qui était jeté dans les cantines, détaille Catherine Choquet, adjointe à la restauration collective. Nous nous sommes aperçus que cela concernait 50 % des légumes ! » Alors que la cuisine centrale de Nantes, qui fournit 14.000 repas par jour, utilise plus de quatre tonnes de denrées par jour, décision a été prise de réduire les portions de légumes de 10g (moins de 10 %). « Ça ne change presque rien dans les assiettes des enfants mais nous avons économisé 10 tonnes de légumes en un an, soit l’équivalent de 15.000 euros », continue l’élue.
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