C’est paradoxal. Nantes a pris une claque (1-4), ce samedi, à la Beaujoire, contre le leader parisien. Pourtant, les Canaris, qui avaient ouvert le score par Bammou à la 11e, ont sans doute réalisé leur mi-temps la plus encourageante et consistante depuis le début de la saison. Avec cette 4e défaite de rang, Nantes plafonne à la 17e place de la L1, tout au bord de la zone rouge. Le défenseur central Lorick Cana veut positiver malgré l’écart au score…

Comment analysez-vous ce revers contre le PSG ?

On les a beaucoup aidés dans leur tâche en concédant un but, dès le début de la deuxième [48e, égalisation d’Ibrahimovic], sur une inattention de notre part. Contre n’importe quelle équipe, on paiera cash ce genre d’erreurs. Ce but nous a mis un coup au moral et, eux, ça les a tranquillisés. L’égalisation leur a permis ensuite de jouer à leur rythme, et là, c’est devenu trop compliqué pour nous. En ce moment, nos erreurs nous coûtent cher. Après, ce sont des choses qu’on peut rectifier. Ce sont plus des fautes de communication que des erreurs de base…

La première mi-temps a été bonne dans le contenu…

Quand on est volontaires, organisés et quand l’équipe récupère la balle et va de l’avant, on peut faire mal à beaucoup de formations. On l’a démontré, ce soir, car on aurait même pu marquer un deuxième but. On touche le poteau [Bammou] et Jules [Iloki] a eu un face-à-face… Il fallait mettre ces occasions-là. Après, la mentalité des garçons a été fantastique. Je le répète, il faut rectifier certaines choses et les points suivront. Il faudra en prendre avant la trêve internationale [dans dix jours, déplacement à Lille et Nice avant]. On aura ensuite un calendrier plus favorable, ce qui pourrait nous permettre de revenir petit à petit dans ce championnat.

Malgré ce revers, le FC Nantes s’est-il rassuré au vu de la première période ?

Quand tu prends quatre buts, tu ne peux pas être rassuré. Mais, pour la suite du championnat, on va se servir de cette première mi-temps. C’était notre meilleure depuis le début du championnat.