FOOTBALLPSG: « On est passés du froid au chaud», souffle le coach Laurent Blanc

PSG: « On est passés du froid au chaud», souffle le coach Laurent Blanc

FOOTBALLIndigents en première mi-temps et menés 1-0 par le FC Nantes, les Parisiens ont renversé la vapeur et l'ont emporté finalement 1-4...
Zlatan Ibrahimovic vient d'égaliser en début de seconde période.
Zlatan Ibrahimovic vient d'égaliser en début de seconde période.  - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
David Phelippeau

David Phelippeau

Un PSG à mi-temps. A deux visages. Un premier indigne de son standing, un deuxième beaucoup plus conforme à son statut de leader de la L1. Ce samedi, le PSG s’est imposé 4-1 à Nantes, lors de la 8e journée. Rien ne pouvait laisser présager un succès aussi net à la pause tant les Parisiens ont semblé dans le premier acte en dehors du coup. Bammou permettait même aux Nantais, 17es de L1, d’être devant. « On ne peut pas l’analyser la première mi-temps car il n’y avait rien, coupe l’entraîneur parisien Laurent Blanc. C’était le néant. Et puis en deuxième mi-temps, j’ai retrouvé des joueurs motivés et ça s’est vu dès la 2e minute de la seconde période. » Ibrahimovic a égalisé. Et la machine s’est mise en route. Cavani, Di Maria, excellent, et Aurier ont donné plus d’ampleur au succès parisien.

Une mise au point à la pause… devant le président

A la pause, le PSG s’est visiblement remis en cause. L’entraîneur et les cadres ont pris la parole, sous les yeux du président Nasser Al Khelaifi, silencieux. « Dans les yeux, on s’est dit ce qu’il fallait faire », reconnaît Pastore. Le PSG a alors retrouvé les vertus qui en font une équipe intouchable en L1. Un minimum de déchet technique, pressing intense, mobilité, percussion…

Interdit de faire ça en Ligue des champions

Tout l’inverse de cette première mi-temps que Laurent Blanc n’a guère goûtée. « C’est agaçant oui. On peut se réjouir de notre réaction, mais il ne faut pas s’habituer à se mettre dans ce genre de situations. Ça a fait prendre conscience aux joueurs que dans le foot il faut rentrer avec un minimum de détermination. On est passé du froid au chaud. » Une forme d’avertissement sans frais pour un Paris toujours invaincu. Pastore : « Une première mi-temps comme celle d’aujourd’hui en Ligue des champions, ça ne passe pas. On ne gagne pas le match… » Cela tombe bien la Ligue des champions, c’est ce mercredi, à Donestk.