FC Nantes: «On n'a pas été ridicules, on sort même la tête haute d'un match comme ça», estime l'attaquant Johan Audel
FOOTBALL•Pourtant vite menés au score, les Canaris n'ont jamais baissé les bras, mais se sont inclinés (0-2) contre Paris, à la Beaujoire, ce dimanche...David Phelippeau
Nantes (11e) est tout simplement tombé sur plus fort. Menés au score dès la 2e minute (but de Cavani), les Canaris n'ont jamais abdiqué et tout tenté pour faire vaciller le leader du championnat de L1. «On a essayé de les bousculer, d’aller les chercher, explique l'entraîneur nantais Michel Der Zakarian. Malheureusement, on prend ce but trop vite. On n'est pas au marquage. La balle est contrée. C’est dommage qu’on prenne ce but trop rapidement. Ça les a mis dans le confort. Après, ils ont géré.»
Des Nantais loin d'être ridicules
Johan Audel, aligné en attaque avec Gakpé, abonde dans le sens de son coach: «On ne voulait pas louper notre entame, et au bout de deux minutes, on prend un but. C'est alors un tout autre match.» Rémy Riou, impeccable dans sa cage, fait deux ou trois miracles pour préserver un soupçon de suspense, mais Nantes ne baisse jamais la garde. Gakpé et Bedoya, tous les deux de la tête, font même briller Nicolas Douchez, qui remplaçait le portier parisien Sirigu blessé. De quoi même laisser quelques regrets aux Canaris.
«On n'a pas su concrétiser nos occasions pour pouvoir les faire douter, poursuit Audel. Ils ont été plus réalistes que nous. On a essayé de les bousculer. On sort la tête haute d'un match comme ça. On sait qu'ils sont au dessus, mais on n'a pas été ridicules. On a montré de belles phases de jeu. Ils n'étaient pas très sereins à certains moments.»
Pour Der Zakarian, Paris sera champion
A la 31e minute, Paris mène pourtant 2-0 grâce à un deuxième but de Matuidi. «On savait qu'on ne prendrait pas une claque, explique Audel. Perdre 2-0 contre Paris à la maison en essayant de jouer, ce n'est pas honteux.» Surtout contre un PSG à ce niveau. L'entraîneur nantais Der Zakarian a d'ailleurs été impressionné par son adversaire du soir, à nouveau leader de L1 avec trois points d'avance sur Lyon. Alors, le PSG futur champion? «Ça ne dépend que d'eux, répond Der Zakarian. Je pense qu’ils ne vont rien laisser passer avant la fin de la saison [il reste trois matchs]. Pour le championnat français, les Parisiens sont trop forts quand ils sont concentrés comme ce soir. Ils deviennent même imbattables.»