POLEMIQUENantes: François Bégaudeau se paie le PSG des Qataris et Zlatan

Nantes: François Bégaudeau se paie le PSG des Qataris et Zlatan

POLEMIQUEDans une chronique parue dans «Le Monde», l'écrivain ironise sur le club de la Capitale et sa star Ibrahimovic...
L'écrivain d'origine vendéenne François Bégaudeau.
L'écrivain d'origine vendéenne François Bégaudeau. - GINIES/SIPA
David Phelippeau

David Phelippeau

Ça devient presque une mode de dézinguer le PSG et sa star Zlatan. Samedi, dans sa chronique dans Le Monde, l'écrivain vendéen (et un peu nantais aussi) François Bégaudeau a commenté le coup de sang de Zlatan Ibrahimovic après la défaite du PSG à Bordeaux mi-mars. En colère contre l'arbitrage, l'attaquant parisien avait notamment traité la France de «pays de merde» ne «méritant pas le PSG».

Zlatan, «ce mégalo en chef»

«Non seulement ce mégalo en chef estime que c’est lui qui fait l’honneur à la France d’y poser les pieds, et pas l’inverse, mais surtout le périmètre national ne signifie rien pour lui.» Bégaudeau estime que la phrase la plus pertinente de Zlatan est celle-ci: «La France ne mérite pas le PSG

Il explique: «Pertinent(e), oui, en ce qu'il atteste que la France n'est rien pour le PSG. Même pas une terre d'implantation. Un site d'usine, tout au plus. Si le club était délocalisable en Roumanie ou en Chine, ce serait fait depuis longtemps.»

73 % des Français ont dit ne pas soutenir le PSG en Ligue des champions

Dans un récent sondage, 73 % des Français ont dit ne pas soutenir le PSG lors de sa double confrontation contre Barcelone. Bégaudeau, qui fut très longtemps supporter du FC Nantes, évoque les 27 % restants. «Pourquoi ce zèle en faveur du PSG? Sûrement pas pour son jeu, infiniment moins intéressant que celui du Barça. Ni pour le dévouement au maillot de joueurs qui revêtiront une autre tunique dès qu'ils trouveront plus offrant.»

Cet amateur du «jeu à la Nantaise» poursuit en parlant de ces supporters du PSG: Ils «soutiennent le PSG en tant que parisiens, ou simplement français; c'est-à-dire sur la foi d'une proximité géographique et d'un enracinement dont les propriétaires qataris et mondialisés rêvent précisément de se débarrasser, par exemple en délaissant la Ligue 1 au profit d'un championnat-franchise entre grands clubs européens.»