Nantes: Le festival du cinéma espagnol ne connaît pas la crise
CULTURE•Une soixantaine de films ibériques, dont la moitié d'inédits en France, sont à l'affiche au cinéma Katorza à partir de ce vendredi ...Thierry Butzbach
Malgré la crise, le cinéma espagnol fait preuve d’une insolente vitalité. «Il y a eu beaucoup d’excellents films reconnus par la critique et le public cette année», prévient Pilar Martinez-Vasseur, maître d’œuvre de cette 25e édition du festival du cinéma espagnol qui débute ce vendredi. Pour ce nouveau millésime, pas moins de 30 films inédits sont à l’affiche au Katorza à Nantes, soit la moitié de la sélection.
Ibères émouvants
Une trentaine d’acteurs et de réalisateurs participeront à des rencontres et débats, parmi lesquels Carlos Saura et Fernando Trueba, deux figures générationelles du cinéma espagnol. Côté programmation, la sélection témoigne des soubresauts de la société espagnole et de sa quête identitaire (En Tierra Extrana de I. Bollain,), avec un acent particulier sur la jeunesse et la banlieue (La Bola de A. Manas, La Belle Jeunesse de J. Rosales).
Un cycle est d’ailleurs consacré au thème de la ville en plus d’un autre sur la France dans le cinéma espagnol et d’un panorama de films basques. À noter les avant-premières de La Isla Minima (A. Rodriguez), 10 000 km (C. Marques-Marcet) et La Nina de Fuego (C. Vermut), primés dans les festivals internationaux.
Le festival se déroule jusqu'au 31 mars. Les séances sont accessibles de 4,50 euros à 6,40 euros.