DEBAT SUR LA LOIRENantes: L'opposition propose maisons flottantes, hydroliennes et bateaux photovoltaïques

Nantes: L'opposition propose maisons flottantes, hydroliennes et bateaux photovoltaïques

DEBAT SUR LA LOIRELes élus de la droite et du centre apportent quatre contributions au grand débat sur l'avenir de la Loire lancé par Nantes métropole...
Un navibus de la Tan remiant Gare maritime à Trentemoult.
Un navibus de la Tan remiant Gare maritime à Trentemoult. - S.Salom-Gomis/Sipa
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

Et s'il y avait demain des maisons flottantes, des hydroliennes ou une flotte de navibus sur la Loire? Ce sont en tout cas les propositions du groupe d'opposition à la mairie de Nantes (droite et centre) au grand débat sur l'avenir de la Loire lancé depuis octobre par Nantes métropole.

Des maisons flottantes

Les conseillers municipaux Laurence Garnier (UMP) et Hervé Grelard (UDI) souhaitent tout d'abord voir se développer sur le fleuve des logements flottants. Il pourrait s'agir de maisons préfabriquées amarrées, de préférence à ossature bois, comme on peut en voir à Amsterdam, Londres ou New-York.

D'un «prix de revient évalué à 1.500 euros le mètre carré», elles pourraient trouver leur place «en aval du pont Eric-Tabarly, au nord de l'île de Nantes, ou à Trentemoult». Leur construction aurait l'avantage de permettre le «renouvellement du foncier en tension», et d'apporter un «soutien aux filières locales maritimes, navales et bois».

De l'électricité avec le courant

Autre idée suggérée: capter l'énergie émise par le courant de la Loire avec des hydroliennes. Ce système d'hélices générant de l'électricité, déjà expérimenté dans de grandes villes (Bordeaux, Orléans, Montréal...), coûterait entre 5 et 10 millions d'euros avec «un retour sur investissement de 6 à 7 ans pour l'investisseur». Quasi immergé, donc très peu visible, il nécessiterait toutefois probablement «l'aménagement d'un bassin de rétention pour réguler le tirant d'eau».

Des navires à propulsion photovoltaïque

Laurence Garnier et Hervé Grelard aimeraient également utiliser les navibus comme «solutions alternatives à la voiture individuelle». Il faudrait pour cela remplacer les actuels navires de la TAN par plusieurs bateaux hybrides à propulsion photovoltaïque, utilisables sur la Loire et ses affluents (Erdre). Le service pourrait même être «extensible jusqu'à Saint-Nazaire». Cela ferait de Nantes un «laboratoire des nouvelles technologies au service des nouvelles mobilités».

Commerces et activités ludiques

Enfin, l'opposition nantaise propose aussi de créer un espace d'activités commerciales et aquatiques sur l'eau ou sur les quais. Cet espace pourrait trouver sa place «sur les quais, sur les bords de l'île de Nantes ou encore sous forme d'île partiellement ou totalement artificielle». «Il s'agit d'être innovant, audacieux, tout en liant l'eau et l'activité humaine», concluent les deux élus.