Les partisans du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont accueilli avec circonspection les propos de Ségolène Royal, évoquant ce lundi matin la possibilité d'un «référendum local au niveau départemental» concernant Notre-Dame-des-Landes.

«La consultation démocratique a déjà eu lieu (durant l'enquête publique et surtout durant l'année de travail de la Commission du dialogue qui a réalisé de multiples auditions, rencontres, études d'experts, etc.)», estime Jacques Auxiette, le président socialiste de la région Pays de la Loire, farouche défenseur du projet.

«Méthode assez curieuse» selon Auxiette

«Je trouve assez curieuse cette méthode d'une ministre qui réunit une commission spécialisée sur la démocratisation du dialogue environnemental et donne ses conclusions personnelles avant même que cette commission ait achevé ses travaux et remis ses préconisations», poursuit l'élu. Et de rappeler: «Dans l'état actuel du droit, le maître d'ouvrage (l'Etat), ne peut pas organiser juridiquement un référendum en Loire-Atlantique.»

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«Passons à l'action» réclame Des Ailes pour l'ouest

«Le débat a déjà eu lieu maintes fois, passons à l'action!» réclame de son côté l'association Des Ailes pour l'ouest. «L'aéroport s'est construit dans le cadre de procédures réglementaires nombreuses et précises, insiste Alain Mustière, président de l'association favorable au projet d'aéroport. Les palabres n'ont que trop duré. Il est temps de siffler la fin de la récréation, d'évacuer la ZAD et de lancer ce projet si structurant pour le Grand ouest.»

Le tribunal administratif de Nantes doit rendre prochainement sa décision concernant les recours formulés contre les arrêtés préfectoraux autorisant le coup d'envoi des travaux.