SECURITENantes: La maire Johanna Rolland annonce des renforts de police dans les transports en commun

Nantes: La maire Johanna Rolland annonce des renforts de police dans les transports en commun

SECURITEAprès les agressions de personnels de la TAN, «une demi-brigade de CRS va être déployée dès aujourd’hui», a annoncé la maire de Nantes...
F. Brenon et J. Urbach

F. Brenon et J. Urbach

Alors que le réseau de transports en commun nantais est complètement paralysé depuis ce matin en réaction aux agressions, la maire, Johanna Rolland, vient d'annoncer le déploiement de renforts de police dans les transports en commun, dès ce jeudi.

«Je me suis entretenue dès ce matin avec Monsieur le Préfet. D’ores et déjà, une demi-brigade de CRS va être déployée dès aujourd’hui pour sécuriser les lignes de transport concernées, a indiqué Johanna Rolland dans un communiqué. Je demande que les auteurs de ces agressions soient poursuivis et fermement punis.»

Concrètement, une soixantaine de policiers seront mobilisés. «Il n'y a pas de lignes encore définies, précise Pascal Bolo, premier adjoint au maire et président de la Semitan. Ils iront là où sont les besoins et en fonction de l'ambiance, afin de rassurer au mieux les gens.»

«Nous en prenons acte mais l'on sait que ce n'est pas la réponse ultime, a réagi Chantal Roullaud déléguée CFDT, syndicat majoritaire. Une fois les CRS partis, rien n'empêchera les jeunes de recommencer.»

Deux agressions récentes

Cette première mesure intervient après le passage à tabac d'un agent de prévention et d'accueil mardi soir, quartier Bellevue à Nantes (station Mendès-France), par une dizaine de jeunes gens. L'homme, qui voulait libérer les portes de tramway qu'un individu bloquait volontairement, a eu sept points de suture au crâne et un visage tuméfié. Jeudi dernier, déjà, un conducteur de tram avait été violemment frappé quartier Bottière à Nantes (station Souillarderie).

«Ces agressions sont intolérables et insupportables, a indiqué le préfet Henri-Michel Comet. L'Etat est activement mobilisé en premier lieu pour retrouver les auteurs. Face à l'insécurité, il n'y a pas une réponse unique. Il ne faut pas baisser les bras.»