FC Nantes: «Ce sont pourtant les mêmes joueurs qu'il y a deux mois», regrette Waldemar Kita
FOOTBALL•Ce mardi, dans Presse Océan, le président du FC Nantes se confie sur la situation de son club...David Phelippeau
Silencieux depuis la défaite (0-2) contre Bastia, samedi soir, à la Beaujoire, le président du FC Nantes Waldemar Kita s'est longuement confié à Presse Océan ce mardi. Malade, il n'était pas présent au stade, samedi. «Je n'ai jamais vu un tel match de Nantes, explique-t-il. Ce sont pourtant les mêmes joueurs qu'il y a deux mois. Il y a de la fatigue physique et morale.» Que préconise-t-il pour que la situation du FC Nantes (10e de L1 à 7 points du premier relégable) s'améliore? «Je demande une réflexion pour travailler différemment. A un moment, on tombe dans la monotonie. [...] A nous de donner des idées au staff, de créativité, d'innovation. Pour qu'ils reprennent le goût au travail avec les joueurs.»
Il a vu des morts contre Paris
Le président Kita reste très marqué par l'attitude attentiste de son staff technique lors de l'élimination (2-0) en Coupe de France, il y a une semaine, contre le PSG au Parc. «Une chose m'a surpris à Paris: on voit que le banc de touche est mort. Personne ne réagit. C'est dingue: on dirait des morts alignés. Je n'ai jamais vu Michel (Der Zakarian) comme ça. Tu te dis: "Là, il n'a plus de solutions." Il y a un problème.»
Il ne comprend pas la provocation de Der Zakarian
Waldemar Kita a par ailleurs abordé d'autres dossiers. Le gardien de but Rémy Riou en fin de contrat? «Riou, bien sûr qu'il va resigner. Il veut un peu plus mais lui-même dit que ça va s'arranger.» Pour Serge Gakpé, qui annoncé son départ en juin au Genoa, Kita manie l'ironie. «C'est fini. Il est tellement fort...» Enfin, le président nantais n'a pas apprécié la sortie médiatique de son entraîneur Michel Der Zakarian à Télénantes, jeudi dernier. Ce dernier avait indiqué qu'il était prêt à poursuivre l'aventure si on voulait encore de lui. «Ça aussi, ce n'est pas sain. S'il a quelque chose à dire, c'est à moi. [...] Je ne comprends pas cette provocation.»