Il était installé depuis tôt le matin sur le pont Tabarly (qui relie Malakoff à l'île de Nantes), pour un projet personnel de photos d’architecture. Et postait régulièrement, toute la journée de dimanche, des clichés sur son compte Facebook, appelant les habitants du quartier à venir le rencontrer. Mais après que plusieurs personnes, intéressées par le travail de ce photographe freelance, sont venues lui rendre visite, plusieurs adolescents ont croisé sa route en fin de journée et les choses ont mal tourné, rapporte ce mardi le quotidien Presse Océan.

«Ils étaient cinq ou six à s’approcher, et un coup de pied est parti. Quand je me suis relevé, ils avaient filé», raconte Antoine Violleau, 38 ans. Avec un boîtier, un objectif et une télécommande, dont la valeur totale est estimée «à 4.500 euros», et qui n'étaient pas assurés... Le photographe, qui souffre d’une entorse au poignet, dit avoir déposé une plainte.

Une cagnotte pour racheter son matériel

Différents messages de soutien ont été postés sur les réseaux sociaux. «Ca me remonte le moral car j’ai pensé abandonner la photo. Mais si je ne peux pas me racheter de matériel, je ne pourrais plus exercer mon métier», explique Antoine.

Une cagnotte a été lancée pour réunir la somme nécessaire. «Et en parallèle, avec un autre appareil de moins bonne qualité, je recommencerai le projet pour montrer qu’il ne faut pas céder à la peur, espère le photographe. Je remercierai les gens qui m’aideront avec une photo en HD».