FOOTBALLFC Nantes: «Je soutiens l'ancien sélectionneur du Sénégal Alain Giresse», lance Papy Djilobodji

FC Nantes: «Je soutiens l'ancien sélectionneur du Sénégal Alain Giresse», lance Papy Djilobodji

FOOTBALLLe défenseur des Canaris prend le contre-pied de certains de ses coéquipiers...
David Phelippeau

David Phelippeau

Il a encore du mal à digérer cette élimination prématurée. Ce mercredi midi, le défenseur central du FC Nantes Papy Djilobodji s'est confié sur la grosse désillusion de sa sélection lors de la Coupe d'Afrique des Nations. Les «Lions de la Téranga», que beaucoup voyaient faire un beau parcours, ont été sortis par l'Algérie et le Ghana dès la phase de poules. «Ça fait très mal, reconnaît Djilobodji. De jour en jour, tu oublies, mais quand tu y repenses tu as encore mal.»

Il affirme qu'il ne s'est pas embrouillé avec Giresse

Djilobodji ne met pas vraiment de mots sur les maux du Sénégal pendant la compétition et balaie la discorde que certains lui ont prêtée avec le sélectionneur (ancien) Alain Giresse, à la mi-temps du premier match contre l'Afrique du Sud. «On ne jouait pas bien à trois défenseurs ce jour-là. Et moi je n'étais pas bien. J'ai bien pris le fait de sortir. Je ne me suis pas énervé.» Tandis que certains Sénégalais fustigent Giresse depuis l'élimination, Djilobodji, lui, le défend. «On ne va pas blâmer le coach. C'est un peu sévère (les critiques). En Afrique, s'il n'y a pas de résultats, tu entends tout et n'importe quoi.»

Il soutient Giresse contrairement à d'autres Sénégalais

Soutient-il alors Alain Giresse (qui était en fin de contrat et n'est donc plus en poste)? «Oui, je le soutiens, répond-il sans hésiter. C'est un bon coach. On discutait beaucoup, il me donnait des conseils. Je le remercie.»

Par ailleurs, Djilobodji a expliqué qu'il avait du mal à comprendre pourquoi les instances de la CAN avaient effectué un tirage au sort pour départager la Guinée et le Mali (à égalité) et désigner du coup quelle sélection irait en quart de finale. «On aurait pu prendre une autre décision, estime Djilobodji. C'est louche.»