Nantes: Un nouveau système d'autopartage, sans échange de clé, veut booster la pratique
MOBILITE•Le service Koolicar, qui propose la location de voitures sans échange de clé, va débarquer la semaine prochaine...Julie Urbach
Auparavant, il fallait emprunter celle de ses parents, se déplacer jusqu’à une station de voitures Marguerite, ou éplucher les sites Internet à la recherche d’un particulier qui accepte de nous confier les clés de son véhicule. A partir de la semaine prochaine, un nouveau service d’autopartage arrive à Nantes.
La société Koolicar (déjà implantée à Paris, Bordeaux ou Lorient), qui propose de la location de voitures entre particuliers sans échange de clé compte en effet rendre le système, qui a le vent en poupe, encore plus simple.
Quelque cinquante voitures
Dix premières voitures, de la société Titi Floris spécialisée dans le transport de personnes, seront disponibles à la location dans les quartiers Chantenay, Doulon, ou Sillon de Bretagne. «Vu qu’elles ne roulent que quatre heures par jour, on s’est dit qu’elles pourraient être davantage utilisées», indique Boris Couilleau, de Titi Floris.
Pour cela, elles ont été équipées gratuitement de boîtiers. Après avoir réservé et géolocalisé le véhicule sur le site Internet de Koolicar, l’abonné n’a qu’à présenter son badge pour ouvrir la portière. Puis, dès qu’il décroche les clés de contact déposées dans la boîte à gant, la réservation démarre, jusqu’au retour au point de départ.
Développer la pratique
Avec l’ambition d’équiper cinquante voitures de particuliers nantais dans les prochaines semaines, Koolicar pourrait booster la pratique de l'autopartage dans la cité des ducs. Mais aussi incarner une sérieuse concurrence au service Marguerite, qui dispose, six ans après sa création, d’une flotte de 35 véhicules et quelque 850 abonnés.
«Le maillage ne sera pas le même, nous allons juste compléter l’offre», répond Stéphane Savouré, le fondateur. Avec un prix de 6 euros pour un trajet Rezé-Nantes, les tarifs pratiqués semblent déjà bien en deçà de ceux en viguer jusque-là...