Elle en avait déjà le nom, elle en aura bientôt le statut. Comme dix autres territoires en France, l’agglomération nantaise deviendra métropole au 1er janvier 2015.

Pourquoi ce changement?

Au niveau national, l’objectif est une meilleure lisibilité avec des compétences élargies. A Nantes, s’ouvre ainsi «une nouvelle étape», estime Johanna Rolland, la présidente de Nantes Métropole. Lundi a d’ailleurs été voté un pacte métropolitain, dans le but de «renforcer l’attractivité du territoire».

Que faut-il retenir de ce pacte?

Pour développer le rayonnement de la métropole, les élus misent sur les champs sportif et culturel. Des transferts d’équipements, auparavant propriétés des communes, vont donc avoir lieu: musée des Beaux-Arts, château des ducs, muséum d’histoire naturelle, Planétarium, musée Jules-Verne, CIAP de Rezé mais aussi stade de la Beaujoire, Palais des sports, patinoires de Nantes ou Rezé ou vélodrome de Couëron deviendront équipements métropolitains.

Pour les habitants des 24 agglomérations, ces transferts signifieront une harmonisation des tarifs, alignés sur ceux des Nantais (les moins chers). Il n’y aura pas forcément d’autre révolution: le changement de propriétaire du stade de la Beaujoire ne s’accompagnera pas de grands travaux, a par exemple déjà prévenu Nantes métropole.

Et c’est tout?

Au-delà de ces secteurs, la mutualisation entre les communes de l’agglomération devrait être facilitée. Johanna Rolland a annoncé le financement de places en crèches intercommunales d’entreprises, le développement de la gestion coordonnée de certains services (bibliothèque, piscine...) la création d’équipements communs, ou encore un futur conseil des usagers de l’espace public.