INSOLITEFC Nantes: «Des filles te contactent sur Twitter mais pas que pour des maillots», regrette Audel

FC Nantes: «Des filles te contactent sur Twitter mais pas que pour des maillots», regrette Audel

INSOLITECertains joueurs ont ralenti ou même carrément arrêté leur pratique du réseau social, ils expliquent pourquoi à 20minutes...
David Phelippeau

David Phelippeau

En même temps, ils ont décidé de dire «stop». Johan Audel et Issa Cissokho ont quitté brutalement Twitter en fin de saison dernière. «On ne maîtrise rien, explique Cissokho, pourtant friand des tweets quand il était abonné au réseau social. «Ce n’était pas terrible, poursuit l'attaquant du FCN Audel. Il y avait toujours des petits cons qui se croyaient intéressants et qui foutaient la merde...» Insultes, critiques, reproches... Les deux Canaris ont préféré se retirer de Twitter. «Surtout quand certains commentaires ont touché la famille», racontent-ils tous les deux.

Un commentaire sur Twitter est visible de tout le monde

«Parfois, on m’a mal parlé, raconte Cissokho, qui avait, un jour, déclenché une polémique car il avait posté un message sur la venue à Nantes du très controversé Dieudonné. Et si tu réponds aux attaques, ça peut aller loin. Certains s’amusaient à faire des captures d’écran de nos conversations… Je suis même mieux dans ma tête depuis que je ne suis plus présent sur Twitter.»

A l’inverse de Facebook, il y a moins de filtre. Les messages sont davantage visibles sur Twitter. Cissokho toujours: «Un jour, j’ai mis un message sur Jordan Ayew qui avait fait une vilaine faute sur David Beckham… J’ai dû écrire que ce n’était pas très élégant, ce n’était pas une grosse critique. Quelques heures plus tard, j’ai quand même vu un papier sur internet avec un titre du genre “Cissokho critique Ayew!“»

Des filles cherchent à draguer les joueurs sur Twitter

Certains ont choisi de faire gérer leur compte par une société ou une personne désignée et de confiance, d’autres sont relativement inactifs. Rémy Riou n’a par exemple pas twitté depuis début octobre... Le défenseur Koffi Djidji se dit «pas accro», «si tu y es trop, les gens prennent confiance», selon lui. Les admiratrices en premier lieu. «Certaines mettent tes tweets en “favori” pour montrer qu’elles s’intéressent à toi, poursuit le jeune Valentin Rongier, qui a gagné 200 à 300 followers les jours où il a joué avec les professionnels. Mais, moi, de toute façon, dès que je veux suivre une fille, ma copine me dit de “unfollow” direct!» Audel se souvient ainsi avoir été contacté par des filles de 14-15 ans et ce n’était «pas toujours pour demander des maillots».

La belle initiative de Lucas Deaux

En attendant, d’autres joueurs sont très présents sur Twitter. Vizcarrondo (247 000 followers!), Bedoya (206 000), Aristeguieta, Gakpé ou Nkoudou aiment faire passer des messages à leurs aficionados. Ou des informations. Le dernier nommé aurait même été tancé par son entraîneur Michel Der Zakarian parce qu’il avait annoncé sur son compte Twitter sa blessure…

Lucas Deaux, suivi par quelque 17 000 personnes, utilise le réseau social de manière originale: «Je veux que nos supporters sentent qu’on est des personnes comme les autres et accessibles, explique celui qui a toutefois diminué son temps de présence sur Twitter depuis plusieurs mois. Pour les remercier, je fais gagner des places... C’est le plaisir d’offrir.» Un véritable jeu de pistes, agrémenté de photos, orchestré avant chaque match à la Beaujoire par le joueur lui-même sur Twitter. Une belle manière de gagner en popularité et en followers...

«  Préparez vous... #FCNTFC #TeamFCN #LourdLourd pic.twitter.com/52MDdNyi9z — Lucas Deaux (@LucasDeaux) 30 Novembre 2014 »