Nantes: Plus de 1200 candidats pour devenir la Nouvelle Star
TELEVISION•Les castings de l'émission, qui se déroulent dimanche et lundi, ne s'étaient pas arrêtés dans la cité des Ducs depuis 2008...Julie Urbach
«Nouvelle star » a manqué aux Nantais. Et la réciproque est sûrement vraie. Ce dimanche alors que les castings du télécrochet (diffusé désormais sur D8) avaient boudé la cité des Ducs depuis six ans, plus de 1200 jeunes gens venus de Nantes et de tout l’ouest se sont succédé au Lieu Unique pour faire entendre leur voix.
«On a bien fait de s’absenter un peu et de revenir chercher de nouveaux talents à Nantes, confie-t-on à la production. C’est la ville de province où l’on a eu le plus de candidats cette année, et il y a des univers musicaux très variés. »
« Beaucoup de monde au rendez-vous pour le début des auditions #NouvelleStar à Nantes ! #NS2015 #shotbylumia pic.twitter.com/pYc3k7nTPa — Nouvelle Star (@NouvelleStar) September 28, 2014 »
«Chanter, c’est ce que je veux faire dans la vie »
Depuis ce matin, dans la file interminable, des bœufs s’improvisent, des notes de guitare se font entendre, et un jeune homme a même apporté son violon. Non loin de là, Kentin, 19 ans, debout depuis 6 h, trépigne. «Etre ici, c’est mon rêve depuis tout petit. Chanter, c’est ce que je veux faire dans la vie », confesse-t-il.
«Moi je suis venue comme ça, pour voir comment ça se passe. Si je ne suis pas prise, tant pis », lâche Marina, accompagnée de sa maman, qui a préparé une chanson de Jacques Brel. Il faut dire que la sélection est rude: seule une quarantaine d’entre eux ont été retenus pour affronter le jury ce lundi, toujours au Lieu Unique, avant de peut-être «continuer l’aventure à Paris».
Quarante candidats ont été sélectionnés pour lundi - J. Urbach/20 Minutes
Quarante candidats retenus
Dans le hall du LU, Guillaume, jeune ingénieur au chômage de 27 ans a le sourire. Après huit heures d’attente, ce Nantais a finalement passé la première étape grâce à sa voix rock, comme l’an dernier lors des sélections à Paris. «Maintenant, il faut que j’aille plus loin, indique-t-il. J’ai envie de percer, pourquoi pas aller jusqu’aux directs à la télé!»
Pour Alexandre aussi, parti de Morlaix dans la nuit, la journée s’est bien terminée. Un gros «Bravo» est imprimé sur la feuille qu’il tient dans la main. «J’avais la pression car j’entendais les autres chanter dans la file, et il y avait du niveau…, explique cet étudiant en musique. Finalement, ça s’est très bien passé. On m’a dit que je devais bosser mais que j’avais un très bon feeling quand je chante en anglais.»