«Immobilisme». «Ambiguïté». Six mois après l’élection de Johanna Rolland (PS) à la tête de la mairie de Nantes, voilà les mots employés par Laurence Garnier, chef de file de l’opposition, pour décrire l’action politique menée ces derniers temps. Pour elle, en plus, «l’incapacité du gouvernement à prendre des décisions paralyse de nombreux dossiers nantais». Au-delà du transfert de l’aéroport, les élus de droite et du centre mettent en avant la question du logement: selon eux, «il y a une incertitude sur la caserne Mellinet, propriété de l’Etat, qui doit être cédée à la municipalité pour y faire des habitations.» L’arrivée du CHU sur l’île de Nantes a aussi sa place parmi leurs interrogations, tout comme la labellisation numérique French Tech qui devait être annoncée cet été.