INNOVATIONNantes: Les robots débarquent à la cité des congrès

Nantes: Les robots débarquent à la cité des congrès

INNOVATIONLe Robotic Day, qui se tient ce mercredi, est le plus gros événement dédié à cette filière jamais organisé dans la cité des ducs...
Illustrations / Salon INNOROBOT de Lyon, salon de la robotique . Ici, le robot NAO. Le 19 mars 2013. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES
Illustrations / Salon INNOROBOT de Lyon, salon de la robotique . Ici, le robot NAO. Le 19 mars 2013. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES - C. VILLEMAIN/20 MINUTES
Julie Urbach

Julie Urbach

Amoureux de science-fiction, passionnés de nouvelles technologies ou juste curieux de savoir comment les robots vont modifier notre quotidien, ce mercredi est fait pour vous.

Toute la journée (de 9h à 18h), dans le cadre de la Digital Week, la cité des congrès de Nantes accueille une vingtaine de robots en tous genres pour le salon Robotic Day, le plus gros événement dédié à la filière jamais organisé dans la cité des ducs. Au programme, ateliers de construction, démonstrations, découverte des célèbres Nao ou Baxter, et même défilé de mode. «Les visiteurs pourront se faire servir un café par deux robots», promettent aussi les organisateurs.

Bientôt dans les foyers

Si ce rendez-vous s’adresse à tous les publics, c’est que «les robots pourraient s’introduire dans les foyers d’ici cinq ans, quand les prix commenceront à baisser, prédit Sophie Sakka, chercheuse à l’institut de cybernétique de Nantes et présidente de l’association "Robots!". Ils vont permettre de nous soulager de certaines contraintes et nous dégager du temps.»

Au-delà de servir le petit-déjeuner ou de passer l’aspirateur, les robots trouvent leurs applications dans des domaines variés: à Nantes, où la filière est dynamique, de nombreux laboratoires et instituts travaillent à l’élaboration de robots-nageurs, robots de découpe et même robots artistes, un humanoïde qui comprend les gestes d’un sculpteur et serait capable de les répéter... «Mais les robots ne pourront jamais créer! C’est pour cela qu’ils ne remplaceront jamais les hommes», rassure Sophie Sakka.