HIGH TECHMétropole numérique: Nantes attend son label

Métropole numérique: Nantes attend son label

HIGH TECHAlors que la décision devait être connue cet été, la maire de Nantes, Johanna Rolland, défend toujours la candidature de la cité des Ducs au titre de métropole French Tech...
Julie Urbach

Julie Urbach

A trois semaines de la première édition de la Digital Week, qui réunira tout l’écosystème numérique nantais, où en est la candidature de la cité des Ducs à la French Tech? Créé par le gouvernement, ce label qui vise à faire émerger les métropoles numériques les plus dynamiques de l’Hexagone, prévoit aussi un investissement de 15 millions d’euros pour «soutenir des Fablabs et attirer talents, entrepreneurs et investisseurs étrangers». A Nantes, ville candidate parmi une quinzaine d’autres, la maire Johanna Rolland y croit.

La candidature de Nantes à la French Tech a été envoyée début mai, mais depuis, pas de nouvelles. La démarche va-t-elle aboutir?

Nous attendions une annonce cet été mais les délais ont été rallongés. Les dossiers de candidature ont été nombreux et le nôtre en fait bien partie, une délégation est allée d’ailleurs le soutenir aux Etats-Unis cet été. Je dois avoir des nouvelles très bientôt et j’espère que l’on aura une réponse rapidement, d’ici à l’automne.

Quels sont les points forts de la candidature de Nantes?

Lors de la visite à Nantes d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au numérique, celle-ci m’a dit que notre candidature avait de véritables atouts notamment dans le fait qu’ici, à la différence d’autres villes, le dossier est porté à la fois par les politiques, les institutions, mais aussi par les start-ups et autres acteurs du numérique, jusque sur le terrain. Nous défendons le numérique dans ce qu’il représente en termes de nouveaux emplois et d’économie, mais aussi dans ses autres dimensions: le développement de l’éducation au numérique ou la lutte contre la fracture numérique sur le territoire, par exemple.

Que va apporter ce label?

Aujourd’hui Nantes est reconnue en France comme deuxième ville du web et la labellisation peut permettre d’encore mieux nous identifier, sur la scène européenne et internationale. Cela commence déjà un peu, mais avec ce label, il sera plus facile pour certaines grosses entreprises de se décider à venir s’installer ou se développer chez nous, plutôt que dans une autre métropole. C’est un vrai pari.