Après deux années en déclin, le Zénith de Nantes métropole s'est refait une santé en 2013. Un peu plus de 329 000 entrées ont été comptabilisées, soit une fréquentation en hausse de 3 % par rapport à 2012. La jauge moyenne des spectacles progresse même de 13 % pour atteindre 3970 spectateurs.

« La crise pèse toujours un peu, mais on a reçu cette fois beaucoup de gros spectacles, qui en plus ont fait le plein : Mylène Farmer, Vanessa Paradis, C2C, Indochine… Ce type d'artistes parvient à dépasser l'effet de crise. Ils attirent des fans prêts à manger des patates et du riz pour s'offrir leur place ! La comédie musicale 1789 et les humoristes ont aussi particulièrement bien marché », observe Denis Turmel, directeur du Zénith. De quoi conforter la salle à la seconde place des Zenith de province, juste derrière celui de Lille. « A spectacle égal, les gens se déplacent énormément ici. Tous les producteurs nous le disent. » Parmi les bémols : un pic d'annulations en fin d'année et des grandes stars anglo-saxonnes toujours absentes. « Quand elles viennent en France, elles se contentent de plus en plus d'une date à Paris, des festivals où elles sont sûres de faire une plus grosse recette, et puis c'est tout. Il y a en plus juste à côté de chez nous de très beaux festivals (Vieilles charrues, Hellfest, Poupet…) qui captent les têtes d'affiches. On subit aussi la concurrence des pays émergents hors Europe. »

Pour 2014, l'horizon du Zénith s'annonce lumineux. « Le calendrier est monstrueux. On va faire entre 92 et 100 manifestations. C'est très très prometteur », se réjouit Denis Turmel.