L'immobilier ne se relève pas en Loire-Atlantique

L'immobilier ne se relève pas en Loire-Atlantique

Société Les notaires constatent une légère baisse des ventes et des prix
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon


La mauvaise passe continue pour l'immobilier en Loire-Atlantique. Après une année 2012 déjà délicate, les volumes de ventes ont de nouveau chuté en 2013 : -2 % en moyenne pour les maisons anciennes, -9 % pour les appartements anciens, -10 % pour les appartements neufs et même -20 % pour les terrains à bâtir. C'est ce qu'a révélé ce mercredi la chambre départementale des notaires. Malgré des taux d'intérêt historiquement bas, « crise économique », « attentisme » et « fiscalité » sont avancés pour justifier ce déclin qui s'accompagne d'une baisse globale des prix d'environ 2 %.



Baisse des prix modérée



« Les vendeurs revoient leurs prétentions et les acheteurs sont beaucoup plus exigeants, observe Antoine Baudry, président de la chambre. La baisse des prix est toutefois moins marquée que dans le reste de la France. » Dans l'agglomération nantaise, où l'offre reste soutenue et l'érosion des prix modérée, le prix de vente médian d'un appartement ancien est de 127 000 €, celui d'une maison est de 232 000 €. Des prix qui grimpent à 135 000 € et 278 900 € sur Nantes-ville. Le quartier nantais le plus cher est sans surprise celui du centre-ville, les moins onéreux étant ceux de Doulon-Bottière et de Nantes-sud. La maison avec un petit jardin et trois chambres reste globalement « le bien le plus recherché », ce qui participe à l'attractivité confirmée de la seconde couronne nantaise, notamment auprès des acquéreurs de moins de 30 ans. A noter également qu'une vente sur deux se réalise désormais sans agence.

■ Du mieux en 2014 ?

Encouragés par un quatrième trimestre plus favorable et par la stabilité annoncée des taux d'intérêts, les notaires de Loire-Atlantique se veulent « davantage optimistes » pour 2014.