Un petit nouveau. Pour ces législatives, les 10 et 17 juin, le Parti pirate fait ses premiers pas dans l'Hérault. « Nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, mais nous avons des idées à passer », lance Guillaume. Il y a six mois, l'étudiant, âgé de 25 ans, crée la section locale du mouvement, qui trouve son origine dans la révolution numérique. Le mot d'ordre pour ces élections, selon eux, c'est le bon sens. « On veut promouvoir l'épanouissement », explique Romain Mauger, candidat pour les Pirates dans la 2e circonscription de l'Hérault. Ce jeune chef de projet dans l'éolien, âgé de 23 ans, a eu l'envie de s'engager : « Il faut prendre le taureau par les cornes et partager nos valeurs », estime-t-il.

Une campagne à zéro euro
Le parti, qui compte une dizaine d'adhérents dans le département, veut ainsi défendre trois thèmes majeurs : la transparence de la politique, l'indépendance de la justice et la mise en place d'une allocation universelle. « Un revenu de base accordé à chaque citoyen, de la naissance à sa mort, développe le candidat aux législatives, pour donner à chacun les mêmes chances. » Bien que ces revendications trouvent un écho plutôt favorable chez les citoyens, les Pirates restent raisonnables, « avec une campagne à zéro euro, nous avons peu de chance d'être élus, concède James Climent, membre du parti, mais c'est un premier essai et, le Parti pirate s'est fait connaître. »