Depuis hier, la valse des étiquettes a commencé. Les articles estampillés « Hiver » sont tous bradés jusqu'au 15 février prochain.
Mais voilà, pour ceux qui veulent encore un peu plus de rabais, il y a les solderies. Elles bradent aussi leur stock et là, la réduction par rapport au prix de départ a de quoi faire tourner la tête.

De 150 à 15 euros !
« J'ai choisi cette jupe IKKS, prix de départ 150 euros, vendue 29 euros et soldée 15 euros » explique Sylvie, cliente du Forum des Marques, situé dans la zone commerciale de Fréjorgues Ouest.
Et pas de pièges, ni de défauts cachés. Si Christelle Garcia, responsable de ce magasin, pratique un tel rabais, c'est que les vêtements vendus sont issus d'une collection qui a deux ans.
Rebutant ? Pas pour Valérie qui a sa technique : « La mode n'évolue pas beaucoup, alors ici, je n'achète que des vêtements classiques et je les accorde avec deux ou trois vêtements de derniers cris. J'ai trouvé un ensemble tailleur One Step et pour 40 euros, j'aurai des vêtements classe et de grande qualité ».
Les clients de ces boutiques dites « de seconde vie » ne sont pas que des personnes aux revenus modestes. Bien au contraire. Tout le monde y va, et les clients sont de plus en plus nombreux.
« Avec la crise, les gens recherchent le prix, mais ils veulent toujours de la marque » explique-t-on chez Mistigriff, une boutique à deux pas de la gare Saint Roch, en centre ville de Montpellier.
Et comme le triple étiquetage est désormais autorisé, le rabais accordé saute aux yeux. « Hors soldes, nous affichons une démarque qui varie entre 30 et 60 % du prix d'origine.
Pour les soldes, on retire 50 % », explique la responsable du magasin le Forum des Marques.
Et, là aussi, il y aura une deuxième démarque dans quelques semaines avec des rabais allant jusqu'à -70 %. Soit un prix bien loin de celui affiché, il y a deux ans, dans les boutiques chics du centre-ville montpelliérain.