RAFRAICHISSANTTrois boissons héraultaises, pour changer un peu des sodas industriels

Hérault : Trois boissons locales à déguster cet été, pour changer un peu des sodas industriels

RAFRAICHISSANT« 20 Minutes » a sélectionné trois breuvages sans alcool créés par des entrepreneurs héraultais
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • C’est l’été et on a soif. Alors, pour changer un peu des sodas industriels, « 20 Minutes » a sélectionné trois boissons imaginées par des entrepreneurs héraultais.
  • Parmi elles, une boisson réalisée avec de l’eau de mer, une gamme de jus de fruits naturels fabriqués avec des agriculteurs vietnamiens et des limonades ancestrales.

Et si on goûtait les boissons du coin ? Dans l'Hérault, des entrepreneurs ont eu l’idée culottée d’aller se frotter aux grandes marques, en proposant des breuvages sans alcool, véritables alternatives pour les papilles. 20 Minutes en a sélectionné trois, histoire de changer un peu des sodas et des jus de fruits industriels, cet été.

Des boissons… à l’eau de mer

Clément Grau a eu une idée étonnante : puiser de l’eau de mer, très profondément, là où elle est préservée de toute pollution, pour en faire une boisson rafraîchissante. C’est en découvrant les vertus de l’eau de mer, popularisées au début du XXe siècle par le biologiste René Quinton, qu’il a eu l’envie d’en créer un breuvage rafraîchissant. « J’avais fait une cure d’eau de mer, cela m’avait bien réussi », confie Clément Grau.

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Pour préparer son breuvage isotonique (qui contient la même concentration en particules que le sang), Clément Grau mélange à ce « plasma marin » de l’eau de coco et de l’eau minérale. Avec une lichette de fleur d’hibiscus, qui confère à ces petites bouteilles, dont la gamme est baptisée Plasma Synergie, un savant goût d’hibiscus et de coco. L’entreprise, basée à Vendres, n’utilise pour sa boisson que des produits naturels, et aucun conservateur. Et pas question d’y ajouter du sucre : celui-ci est uniquement tiré des fruits utilisés. Une boisson, « parfaite pour la récupération », étudiée, notamment, pour les sportifs. Mais aussi « pour tous, reprend Clément Grau. Des enfants, des personnes âgées en boivent. A l’apéritif, aussi, c’est très bien. »

Des breuvages du Vietnam

Hamza Qabil, le fondateur de Maya Drink, est à fond dans l’air du temps. Ses jus de fruits exotiques sont sans additifs, sans conservateurs, sans sucres ajoutés et sans gluten. Et ses petites bouteilles sont en verre perdu, « l’emballage le plus écolo », confie Hamza Qabil. C’est en menant une mission auprès d’enfants, avec l’Institut du cancer de Montpellier, que cet ancien handballeur a eu l’envie de créer des jus de fruits sains. « J’ai pris conscience des méfaits chez les plus jeunes d’une mauvaise alimentation, confie le Montpelliérain. Un carnage. » C’est au Vietnam qu’il fait « presser avec amour » ses jus de fruits. « Je ne travaille qu’avec des petites fermes. Tout le monde est super bien rémunéré. Sauf moi, parce que c’est le lancement », sourit le jeune homme.

La gamme Maya Drink a été imaginée par un Montpelliérain et fabriquée au Vietnam
La gamme Maya Drink a été imaginée par un Montpelliérain et fabriquée au Vietnam - MAYA DRINKS / Hamza QABIL

« Nous utilisons une base de pur jus de fruits, quand la plupart des marques sur le marché utilisent du nectar ou du concentré », note le fondateur. La gamme est composée d’un jus au litchi, d’un jus au corossol, d’une eau de coco, d’un jus de passion, ananas et mangue et d’un jus de grenade. Des cafés, des restaurants, des plages, des épiceries ou des boulangeries ont déjà adopté la marque, en Occitanie. Mais elle commence peu à peu à s’implanter en Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France, à Marseille ou à Paris.

Des limonades historiques

David Flipo a eu l’audace, en 2019, de relancer l’affaire familiale, à laquelle le départ à la retraite de son grand-père, Jean-Aubert, a mis fin en 1993 : la Maison Aubert. C’est à la fin du XIXe siècle que Jules Aubert, l’arrière-arrière-arrière grand-père de David Flipo, a entrepris de fabriquer des limonades, à l’Hôtel d’Alfonce, à Pézenas. Des breuvages très appréciés, qui, à l’époque, ont valu bon nombre de prix, de médailles d’or et de diplômes d’honneur. « Quand j’ai parlé de mon idée à mon grand-père, il a trouvé ça farfelu ! », sourit David Flipo, qui a réinvesti les locaux historiques de la marque.

Les limonades de la Maison Aubert sont fabtiquées à Pézenas
Les limonades de la Maison Aubert sont fabtiquées à Pézenas - Maison Aubert

Si l’esprit de la Maison Aubert a été conservé, il y a tout de même des différences avec les limonades d’antan. « L’heure n’est pas aux produits sucrés, note David Flipo. Alors qu’à l’époque, les limonades étaient volontairement une boisson sucrée, pour apporter du sucre dans l’alimentation. Il a fallu adapter la recette, pour être un peu plus dans l’air du temps. Elle est travaillée pour être le moins sucrée possible, et garder malgré tout le goût de la limonade. » Sa gamme est composée d’une limonade originale, avec du citron et du citron vert, une limonade à la mandarine avec une touche d’orange, deux limonades de thé pétillant, un thé vert et citron vert et un thé Rooibos et un cola. Et dans ces boissons, pas d’arôme artificiel, pas de colorant artificiel, et pas d’édulcorant.